Aujourd’hui, la blockchain est la principale solution pour sécuriser les preuves. On en parle beaucoup dans les médias dans le contexte de la monnaie, mais elle répond aussi efficacement à 2 problèmes des ressources humaines : s’assurer que les diplômes et les certifications présents sur un CV sont bien obtenus et garantir une traçabilité face au rythme d'évolution des compétences durant d'une carrière. Mais ces avantages ne doivent pas se faire au détriment de l’environnement et des individus.
Comment fonctionne le stockage dans la blockchain ?
Quand on parle de blockchain, la consommation d'énergie est une accusation que l'on entend souvent.
Pour rappel, la blockchain est une solution de stockage de chronologique où les données sont stockées à intervalles réguliers dans des blocs tous connectés (chaînés). Chacun de ces bloc possède un identifiant unique appelé hash, qui est calculé à partir de chaque donnée stockée dans le bloc, mais également à partir de l'identifiant du bloc précédent. Avec cela, on peut dire qu'il est impossible d'ajouter ou de supprimer des données de cette chaîne après coup.
Mais si on ajoute la 2ème force de la blockchain, qui est la redondance de ces données entre les ordinateurs du réseau (appelés nœuds), c'est encore plus vrai. Car cette redondance lui permet de continuer à fonctionner, même si certains nœuds ont une défaillance, car d'autres possèdent une copie identique des données.
Cependant, pour que le système fonctionne, chaque nœud du réseau doit lire et vérifier l'intégrité des données de la blockchain depuis sa naissance (janvier 2009, dans le cas de Bitcoin). Sans trop s’attarder sur les aspects techniques liés à l'écriture des blocs (minage), on déduit donc que, comme la quantité de données gérées augmentera toujours, l'énergie nécessaire à sa gestion augmentera également.
Le juste équilibre de la blockchain socio et éco-responsable
Par conséquent, nous devons construire une solution qui garantit 3 critères : l'immuabilité des données, l'optimisation de la consommation d'énergie et la conformité RGPD afin que les avantages de la blockchain ne coûtent ni à la planète, ni aux individus. C'est l'équation que la plateforme Procertif a résolue grâce à son haut niveau technique.
En ce qui concerne l'aspect écologique, nous avons travaillé sur 2 axes. Le premier est l'axe fonctionnel en se demandant si toutes les certifications ou les badges ont besoin de bénéficier d'un haut niveau de sécurité. Si ce n'est pas toujours le cas, le système doit pouvoir configurer facilement la désécriture dans la blockchain.
Le deuxième axe est plus technique. Notre algorithme regroupe des lots de certificats dans un "arbre de Merkle", ce qui permet de réduire considérablement le nombre de transactions et permet donc de s'inscrire dans la sobriété numérique.
En termes de protection des données personnelles et de droit à l'oubli, cela est également pleinement pris en compte dans la plateforme Procertif. Premièrement, les données enregistrées sur la blockchain correspondent à des "empreintes" qui ne contiennent pas de données personnelles. Ensuite, le propriétaire du certificat peut activer ou désactiver la visualisation de son titre depuis son coffre Procertif.
Avec Procertif, nous combinons le meilleur de la haute technologie de certification et un développement socialement et écologiquement responsable.
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