Pourquoi les clients de Strass passent-ils au Mobile Learning ?
Anne Marleix : Quelques exemples pour fixer le cadre… Pour Clarins, par exemple, nous avons décliné des modules Mobile Learning destinés aux Conseillères Beauté qui se servent de tablettes comme outil de vente. Ces « webapp » passent également par le LMS et le suivi est le même que pour les modules e-learning sur PC. Même approche pour Audi : les commerciaux se servent exclusivement d’iPad, sur lesquels ils vont du coup consulter aussi leurs formations. Tous les modules que nous produisons pour Volkswagen sont potentiellement consultables sur tablettes ou Smartphone.
Nous développons aussi des formations pour Renault, en appui du lancement des nouveaux véhicules ; très orientées vidéos, ces formations sont diffusées via une plateforme Web TV Training que nous avons développée par nous-mêmes, et qui est interfacée avec le LMS de l’entreprise. Les collaborateurs consultent les contenus sur PC ou sur mobile. Et l’usage sur mobile est en forte progression avec une formation « on demand » pour certains profils d’utilisateurs.
Accéder à un même contenu e-learning aussi bien depuis un PC qu’un smartphone ou une tablette, offline ou online, est-ce possible aujourd’hui ?
Anne Marleix : Oui : tous les modules que nous produisons sont consultables sur n’importe quel terminal mobile ou non, c'est une des forces de notre technologie. Mais on ne consulte pas les mêmes contenus sur son PC au bureau, et sur son Smatrphone à la pause déjeuner ! « L’expérience utilisateur » diffère, la disponibilité de la personne, la taille de l’écran, l’ergonomie… Autant de domaines à considérer en fonction du terminal utilisé par l'apprenant. Sur Smartphone la vidéo « marche » très bien, ainsi que les mini jeux et toutes les activités que le Smartphone facilite : prendre des photos, filmer, partager des données, donner son avis, etc.
Quelles sont les difficultés particulières d’un projet Mobile Learning ?
Anne Marleix : Au-delà des questions technologiques, concevoir un projet de Mobile Learning requiert un savoir faire spécifique, tant du point de vue de la scénarisation que du design graphique. Mais quel que soit le support, je pense qu’il faut diversifier et enrichir les modalités pédagogiques. C’est aussi vrai pour le Mobile learning. Par exemple pour Lafarge nous avons réalisé un module très ambitieux pour les nouveaux arrivants, avec une ville virtuelle dans laquelle on "scrolle" pour découvrir les fondamentaux de l’entreprise, on consulte des témoignages en studio virtuels 3D, des séquences en "scribbing", on découvre des sites industriels en visites virtuelles 360°, il y a une grande diversité de modalités adaptées aux objectifs pédagogiques de chaque item. On est réellement dans une « expérience utilisateur » nouvelle.
Quels sont les avantages du système auteur propriétaire que vous utilisez ?
Anne Marleix : D'abord notre système auteur KLE permet de développer des modules qui sont automatiquement multi terminal - un atout indéniable pour les contenus multi-plateformes, un gain de temps aussi et un coût moindre car il n'est pas nécessaire de redévelopper. Second avantage de KLE : l'outil permet de créer des modules très « design e-learning », c’est-à-dire très avancés en termes de médiatisation, avec tous les niveaux possibles de gamification, de la vidéo interactive, des animations 3D, etc. Pour Snecma par exemple, dans un module sur les moteurs d’avions, l’utilisateur découvre les différents types de moteurs à travers des modèles 3D, il fait décoller un avion… Notre technologie, KLE, c’est l’outil HTML5 dont on rêvait, on l’a conçu et développé pour répondre à nos besoins de modules haut de gamme, il est très performant et son développement est sans cesse enrichi de nouvelles fonctionnalités. Autre avantage : tous les modules sont facilement exportables offline.
C'est un outil que nous vendons à présent, pour permettre à nos clients de réaliser en autonomie des modules simples et faire des adaptations de modules existants.
Comment voyez-vous l’avenir du Mobile Learning ?
Anne Marleix : C’est un marché qui se développe en même temps que les usages sur mobile : de façon inéluctable et très massive. La formation devient ubiquitaire, ATAWADAC : Any Time, Any Where, Any Device, Any Content. Le développement du Mobile learning est également en phase avec les nécessaires adaptations de la formation aux générations Y et bientôt Z qui ont leur Smartphone à 12 ans. Il nécessite des savoir-faire technologique et pédagogique qui font partie de l'ADN de Strass. Tous les outils de la communication, du jeu, des concepts TV, des réseaux sociaux, sont à mobiliser pourvu qu'ils facilitent l'engagement de l'apprenant dans sa formation. Le Mobile Learning en fait partie. Ce pont entre communication digitale et pédagogie est une spécificité du Groupe Strass, c'est un atout pour notre département Strass E-Learning.
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