Formation et innovation font bon ménage, personne n’en doute, sous la forme sans cesse renouvelée du blended learning… Ce dont témoignent tous les contributeurs du Dossier « Le blended learning, ça marche ! »… |
Le blended learning – une formation mariant différentes modalités – est aussi ancien… que la formation ! Un formateur qui prépare sa formation par des entretiens individuels avec les apprenants, qui leur suggère des lectures avant de venir en stage, qui créée des exercices spécifiques pour coller au plus près des besoins, utilise diverses techniques de présentation et d’animation pendant la formation, puis assure une assistance après le stage… fait du « blended » comme Monsieur Jourdain de la prose !
En même temps, l’utilisation d’un vocabulaire anglo-saxon suggère qu’il y a de la modernité numérique derrière tout ça ; et « blended learning » a fini par désigner toute combinaison où va intervenir du présentiel (une forme de « live ») et de e-learning. Un abus de langage, finalement. Ce qui explique que le Digital Learning prenne l’ascendant chaque fois qu’il sera question d’une formation largement numérisée. Mais les deux expressions vont devoir cohabiter longtemps, car le blended learning n’est pas près de disparaître : il plonge ses racines très loin dans les pratiques de formation.
Sa solidité il la doit aussi à sa remarquable capacité d’adaptation. Les cas présentés dans ce nouveau Dossier de notre rédaction le prouvent. Clarins et sa boîte à outils, incluant présentiels en petit groupe ou événementiels, modules e-learning, documents, learning games, sous forte contrainte design (image de marque oblige, servie par son partenariat avec Strass Productions), Le CHEMI (Ministère de l’Intérieur) qui réussit ce tour de force d’impliquer les plus hauts fonctionnaires pour produire des e-formations pointues et d’utiliser l’université numérique de Tell Me More comme vitrine des nouvelles approches, Halifax qui fait évoluer le blended learning commercial pour mieux supporter la performance des managers au quotidien, Babylon.fr qui exploite les réseaux sociaux pour renforcer son mix formation… Autant d’exemples de cette souplesse du blended learning, et du succès qu’il remporte dans tous les secteurs d’activité.
On s’en voudrait d’oublier les témoignages de Kristy Anamoutou (Campus en ligne d’Airbus Group) et de Xavier Voilquin (Covidien) : il y est question de méthode, de façon décomplexée et structurée tout à la fois de mener à bien l’aventure moderne de la formation. Inspirant !
C’est ainsi que formation et innovation font bon ménage, ce dont personne ne doute plus, sous la forme sans cesse renouvelée du blended learning.
Michel Diaz
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