Le digital learning est devenu incontournable pour former les réseaux de distribution. Les grands raouts une ou deux fois l'an ont certes leur utilité ; ils ne suffisent pas : c'est aussi de formation au jour le jour dont a besoin la force commerciale, sur les produits, les techniques de vente et de négociation, les valeurs des marques distribuées. Cette formation doit être pratique, répondre à des questions concrètes ; elle doit être courte, pour trouver sa place dans le flux incessant des activités, et chercher une mise en application immédiate. C'est l'univers où intervient Fora, dont Gilles Lepoutre, son directeur général, présente les solutions couvrant la vaste étendue de la formation en point de vente.
Le digital learning tient trop souvent plus du "digital" que du "learning" ! Il est temps de s'assurer que les nouveaux dispositifs se dotent d'une vraie valeur pédagogique, seule à même de renforcer l'engagement voire l'enthousiasme des collaborateurs dans leurs apprentissages et de donner cohérence à ceux-ci. Pour Patrick Galiano, manager digital learning à Cegos, le digital learning permet d'ancrer les apprentissages dans le réel - ce que traduit la nouvelle approche digital learning "4REAL©" du leader européen de la formation en entreprise -, ce qui passe par la transposition continue des connaissances (acquises en formation) au travail.
Rappeler quelques évolutions de la relation compliquée entre e-learning et formation traditionnelle, pointer le potentiel existant dans leur complémentarité et leur synchronisation, c'est ce que propose Michel Diaz, Directeur associé de Féfaur (co-fondateur et rédacteur en chef de e-learning Letter). Il faut sortir du rapport de force et d'essoufflement qui existent entre les deux : la formation doit gagner en rapidité / réactivité grâce au digital ; le digital doit gagner en valeur pédagogique notamment en se mettant mieux à l'écoute des professionnels de la formation.
Pour Corentin Sannié, head of content à 360Learning, évaluer la formation est une façon d'en améliorer la performance. C'est une position que e-learning Letter défend depuis plusieurs années : nous y souscrirons de nouveau ! Il est question de s'assurer que les objectifs pédagogiques ont bien été remplis ; cette mission échoit au formateur, bien placé pour suivre l'apprenant, dans la mesure où l'individualisation de la formation repose largement sur lui. Plus généralement cette évaluation est proactive : elle vise aussi à améliorer le niveau d'engagement des apprenants, et l'impact de la formation sur le business. Le modèle de Kirkpatrick n'est pas loin, et toujours robuste malgré son grand âge !
Le digital learning, c'est affaire aussi (surtout ?) d'intégration. De fait, il s'agit de composer la meilleure recette (la formation la plus efficiente possible sous forte pression des coûts) à partir d'ingrédients venus de divers horizons : contenus sur étagère ou sur mesure, services d'accompagnement, technologies auteur et de diffusion. C'est le métier d'Edunao, comme le rappelle Cyril Bedel, son président, qui mise avec succès sur des plate-formes Moodle enrichies et packagées et des partenariats passés avec des leaders dans les divers segments de marché du digital learning. Dernier en date : la représentation de Rosetta Stone, leader mondial de la formation linguistique à distance, dans l'Hexagone.
La rédaction
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