Les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités sont en pleine mutation. Les facteurs de cette évolution incontournable sont nombreux : mondialisation des marchés et compétition internationale, transformation digitale, apparition de nouveaux métiers, de nouveaux usages….
Et dans ce contexte mouvant, la première de leur richesse reste bel et bien leur capital humain, qu’il faut savoir retenir, faire évoluer et motiver, en particulier au travers d’une politique de mobilité interne assumée.
La mobilité interne : un gage d'employabilité et de fidélisation des talents
La mobilité interne est un enjeu essentiel car elle favorise l’employabilité des collaborateurs, et permet de fidéliser et de motiver les salariés, et donc de conserver les talents qui font la force de l’entreprise. D’autre part, un recrutement externe représente parfois un coût important et beaucoup de temps passé, ce qui n’est pas le cas pour un recrutement interne, qui apporte en plus une certaine sécurité, dans le fait que l’entreprise connaît le niveau de compétence du salarié, et que celui-ci a déjà intégré la culture interne et saura donc très rapidement s’adapter à son nouveau poste.
Une fois ce constat posé, il reste que les salariés, pour autant qu’ils aient accepté ou demandé à changer de poste, doivent pouvoir le prendre en main rapidement. Et c’est là que se pose la question cruciale de la convergence des compétences du salarié : ses compétences Métier et ses compétences bureautiques.
Le mouton à 5 pattes n’existe pas. Untel sera un excellent commercial, mais ne maîtrisera pas ou peu le dernier logiciel de gestion clients installé dans l’entreprise. Une telle devra prendre de plus grandes responsabilités à la Direction de la Communication, mais n’aura jamais utilisé le réseau social interne de l’entreprise…
Le Digital Learning : levier de mobilité interne
Et c’est là que le digital learning prend tout son sens dans la mise en place d’une mobilité interne efficiente pour soutenir et accompagner ces deux personnes au fort potentiel dans leur nouveau poste. Grâce au digital learning, elles pourront très facilement, pendant leurs heures de travail ou en dehors, se former efficacement via des modules vidéo courts, sur les logiciels ou autres applications spécifiques dont elles ont besoin. Cet apprentissage en ligne, centré sur l’utilisateur, leur permettra de pallier leurs manques de compétences bureautiques en quelques clics… et de se concentrer sur leur métier !
Imaginons un autre cas de mobilité interne. Un salarié rejoint une équipe, déjà bien en place et structurée. Avec le digital learning, il pourra se former sur les logiciels utilisés par l’équipe, à son rythme, sans déranger ses « coéquipiers » et prendre rapidement sa place au sein du groupe dans une démarche d’agilité.
Les entreprises n’ont pas toutes la même approche de la mobilité interne. Il y a celles qui pensent que le recrutement interne doit être arbitré par les managers opérationnels ou les directions fonctionnelles, et celles qui jugent que c’est au salarié d’être moteur de son évolution professionnelle au sein de l’entreprise.
Dans les deux cas, et particulièrement sur un marché du recrutement tendu, elles se doivent de favoriser la mobilité interne et la flexibilité au travail, et d’ouvrir de réelles opportunités d’évolution à leurs collaborateurs, en leur facilitant au maximum l’appropriation des outils qu’ils doivent utiliser au quotidien. Le digital learning leur apporte la solution.
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