C’est ce que montrent les contributeurs du Dossier "Blended Learning : pourquoi ? comment ?". Les enjeux d’abord, en filigrane : la demande est là, celle des salariés, celle des métiers, d’une formation qui colle au plus près des besoins, du terrain.
C’est ce que nous disent Fora et Berlitz-Telelangue, chacun dans son domaine. La formation commerciale gagne en efficience grâce à l’agilité du e-learning, ce qui n’est pas nouveau, car on sait ce domaine en pointe dans toutes les enquêtes sur le Digital Learning ; quant à la formation linguistique, elle n’a pas attendu 2017 pour s’emparer de tous les outils, à commencer par le téléphone, qui lui permettent à la fois de résoudre l’équation d’une formation au plus près des métiers et d'aider l'apprenant dans son effort à long terme pour maîtriser une langue.
Un autre enjeu, notamment marqué par Serious Factory, c’est celui du transfert des compétences en situation de travail, une sorte de Graal de la formation : les serious games et les environnements immersifs y pourvoient. Les savoirs sont en effet mis en application pendant la formation elle-même. Et comme le prix n’est plus vraiment un problème, grâce à l’apparition des outils auteurs dans le champ du serious gaming, pas besoin d’être devin pour imaginer l’avenir de cette approche encore récente.
Comment construire un Blended Learning qui tienne toutes ses promesses ? Sophie Maladri apporte sa réponse, pleine d’humour. Blended, mélange : en effet. Cuisine ? Certainement (on pourrait aussi parler d’un thé… ou d’un whisky, blended) : un art plus encore qu’une science exacte, supposant beaucoup d’expérience et de passion… de la part du cuisinier ! Des essais aussi, car on n’est jamais sûr de détenir la bonne formule. Au reste il n’y a pas de formule unique.
Rassurant pour les formateurs : tout reste à faire, et l’on est loin d’imaginer des robots capables de se substituer au "top chef e-learning" de la contribution KPMG.
Bonne lecture !
Michel Diaz
|