Faire simple pour aider l’apprenant à se concentrer sur le développement de ses compétences. C’est le leitmotiv de Fora, pour sa plateforme Simple©. Il s’agit pour les concepteurs de plateforme LMS d’éviter toute fioriture graphique ou fonctionnelle qui viendrait distraire de cet essentiel : une formation réactive, agile, au service des vrais besoins de son client final (principalement ici force des ventes interne ou réseau de distribution).
Saba, à l’autre extrémité du spectre compte tenu de sa place - l’une des toute premières sur le marché mondial des LMS. Mais la même préoccupation : resserrer les liens entre formation et travail. Un cap maintenu grâce à la mise en oeuvre du modèle 70.20.10, dont sait la faveur croissante dans les grandes entreprises, et de l’Analytics, c’est-à-dire du bon usage des statistiques pour individualiser les parcours de formation et renforcer l’engagement apprenant.
Autre angle d’attaque avec MOS - MindOnSite : la plateforme LMS comme générateur de portails de formation métiers ou thématiques, chaque portail constituant un “univers d’apprenance”, un espace-temps au sein duquel va se donner libre cours “la volonté d’apprendre et d’apprendre ensemble, à plusieurs niveaux : individuel, organisationnel, inter-organisationnel et sociétal”. De quoi réconcilier les responsables formation avec la technologie, car s’il est plus que jamais question d’impact opérationnel de la formation, l’apprenant est ici pris en compte dans toutes ses dimensions.
Les LMS ont bien changé ! C’est ce que défend avec talent 360Learning, en montrant quel est aujourd’hui le point (toujours provisoire) d’aboutissement. La thèse défendue et partagée par nombre d’acteurs : à nouveaux usages, nouvelles plateformes. Les utilisateurs imposent le ton et donnent le rythme : collaboratif, agile, mobile… Des maîtres mots issus du Web, et qui doivent être dans l’ADN des LMS ; pas si facile pour la plupart des plateformes nées à une époque où ces impératifs n’étaient pas encore dans le radar des apprenants.
Avec l’Agence de la biomédecine, on passe côté client et de la valeur créée par le Digital Learning. Car c’est la double leçon tirée par Laurent Heyer, Responsable du Pôle Formation des Professionnels de Santé : 1/ L’introduction du digital suppose de repenser la formation, ses process de conception, de diffusion, le rôle des acteurs. 2/ La plateforme LMS n’est qu’un des aspects d’une stratégie Digital Learning plus large. Essentielle au support de cette stratégie, la plateforme continue toutefois d’évoluer, et ses évolutions sont autant de propositions d’innover et d’améliorer les dispositifs de formation.
Pour lire le Dossier : Quelles plateformes pour la gestion des talents et la formation ?
Bonne lecture !
Michel Diaz
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