Saba, un leader mondial des LMS, a su prendre le virage de la gestion des talents dans le Cloud… La nouvelle version Spring 2014 de Saba Cloud est un joli coup auquel le marché français devrait être d’autant plus sensible que l’éditeur y dispose d'une base installée importante…
La version Spring 2014 offre notamment des fonctionnalités « prédictives » plus étendues. On connaissait déjà la « technologie d’apprentissage automatique » de Saba Cloud, qui est au coeur de sa stratégie de gestion des talents. On connaîtra désormais les deux nouvelles offres qui viennent la prolonger : Recruiting@Work et SmarHire qui viennent faciliter le recrutement 360°, grâce à un système de classement astucieux qui s’appuie sur les notes données par les diverses parties prenantes du recrutement ; une offre qui délivre au passage ses recommandations en matière de rémunération, et qui n’aura pas oublié de suggérer des candidats en interne identifiés par la plateforme ! Recruter devient de plus en plus facile. Une nouvelle expression de la priorité donnée par l’éditeur au concept de prédictivité, en phase avec les attentes des métiers et des salariés : il ne s’agit plus seulement de répondre à un besoin, mais d’anticiper à partir de scénarios élaborés par la fonction RH.
Autre progrès important : une expérience utilisateur qui n’a plus grand chose à envier à ses compétiteurs. Une prise de conscience de l’éditeur qui date déjà, mais qu’on voit ici de nouveau en action. Il était grand temps, car l’entreprise revient de loin (d’un monde où le Cloud n’existait pas, et où le software se déclinait sur le seul mode de la licence). Qualité de l’expérience utilisateur dont on voudra par exemple pour preuve l'extension du glisser-déposer aux fonctionnalités d’intégration. A quoi viennent s’ajouter une coloration Web 2.0 et la prise en compte des interfaces et fonctionnalités de type mobile (mobile learning ou mobile talent) ou encore les conférences P2P (poste à poste) en HD (haute définition) dans l’ensemble de la suite Saba. Ce n'est pas un sacrifice à l’air du temps : Saba considère à juste titre ces améliorations comme un facteur important de gain de productivité individuelle et collective. On pourrait ajouter que la qualité de l’expérience utilisateur est un préalable absolu à l’engagement des salariés dans leurs apprentissages, et a fortiori dans leur acceptation d’un dispositif de gestion des talents auxquels on leur demande de contribuer.
Autre effort de Saba lié à sa volonté de servir un marché plus large : si la plateforme répond bien aux besoins des plus grandes organisations, l’éditeur joue aussi la carte des entreprises de taille intermédiaire… Pas question de laisser le champ libre aux compétiteurs, alors que la gestion des talents n’apparaît plus seulement réservée aux entreprises du SBF 120. Atout dans cette stratégie : la mise à jour de Saba MarketPlace, qui permet d’interfacer / synchroniser aisément Saba Cloud avec les autres applications et services RH de l’entreprise, avec d’ores et déjà l’intégration des services LinkedIn ou Monster, par exemple, ou des plateformes Workday (SIRH) ou Cisco WebEx (formation en ligne, on ne parle plus de Centra ?), ou des API dites OpenSocial telles que Twitter et Facebook.
Si on ajoute à ces annonces, la prise en charge de la norme xAPI (anciennement TinCan), du tactile à travers les applications mobiles (iOS et Android), et de l'instillation d'un peu de gamification par exemple à travers des badges personnalisés, faciles à créer et diffuser, on a le sentiment qu’une version majeure vient de voir le jour.
A suivre…
Michel Diaz
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