S’inspirer du e-learning bureautique pour mettre en oeuvre et développer le e-learning dans d'autres domaines de la formation en entreprise… Une démonstration apportée par une conférence de Vodeclic et Féfaur qui a réuni une centaine de participants…
Avec d’abord un premier tour d’horizon sur l’histoire de la formation bureautique et de ses 3 défis : former des populations massives, individualiser la formation, supporter la performance bureautique.
On a oublié les enjeux de la vague micro qui a déferlé dans les années 80 : la formation de centaines de milliers de salariés aux concepts et plus encore à la pratique des outils bureautiques jusque-là inconnus ; but : opérationnalité des utilisateurs, au service d’enjeux majeurs : leur niveau de productivité dans la production de documents variés, et la qualité de ces documents - laquelle conditionne la performance de l’entreprise, quand il s’agit par exemple des propositions commerciales.
Si ce premier défi a été relevé «haut la main» par une offre de formation présentielle qui a su, dès cette époque, s’industrialiser - durée, séquences pédagogiques, programmes, documentation, support post-formation… - celle-ci n’a pas su répondre à la demande d’individualisation apparue rapidement, sauf sous la forme de cours individuels (quand il était impossible de «remplir» les stages collectifs de perfectionnement) ou d’assistance bureautique au poste de travail. L’autoformation s’est révélée du coup l’une des voies privilégiée pour développer ses compétences bureautiques… Une autoformation outillée par des ouvrages bureautiques de grande qualité publiés alors sur ce nouveau segment de l’édition professionnelle.
Un terrain particulièrement favorable au e-learning «de première génération» dont les 2 principaux apports - interactivité et possibilité d’évaluation automatisée - vont assurer le succès dans les entreprises… On se forme largement encore aujourd’hui à l’aide de ces dispositifs qui intègrent des cours présentiels et plus souvent encore du tutorat à distance.
Xavier Sillon (Vodeclic) et Michel Diaz (Féfaur) ont montré que ces dispositifs sont en train d’évoluer dans une approche qui intègre apprentissage et support à la performance. «Les deux sont parfaitement compatibles, ont-ils rappelé dans leur conférence du 8 janvier, le besoin d’accroître sa performance bureautique en situation de travail est un puissant moteur pour apprendre ; réciproquement, la mise en pratique, le développement de la performance est un excellent moyen pour ancrer durablement les compétences acquises».
A quoi reconnaît-on un dispositif de formation bureautique qui prend en compte ces deux dimensions d’apprentissage et de support à la performance ? D’abord à son ergonomie Web et à sa capacité à délivrer des contenus dans tous les environnements - ordinateurs, tablettes, smartphones… Aussi et surtout par le nombre de tutoriels disponibles dans le dispositif : a minima des milliers, d’une durée de quelques minutes chacun, directement et immédiatement accessibles grâce au moteur de recherche que la plateforme contiendra… Sans oublier les possibilités collaboratives, car les utilisateurs de ce dispositif pourront noter et commenter les meilleurs contenus, voire en produire eux-même à terme…
Le risque que le contrôle du dispositif échappe aux Départements Formation ? En aucun cas : réconciliant formation structurée et apprentissages informels, ces solutions offrent toutes les fonctionnalités qui permettent aux responsables formation de piloter et d’administrer le plan de progrès bureautique…
Le Livre Blanc Féfaur «e-learning bureautique : un modèle à suivre» est disponible sur les sites de Féfaur et Vodeclic
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