Le dossier «outils auteurs» toujours actif dans e-learning Letter… Utile aux entreprises qui projettent de produire leurs contenus e-learning en interne…
Champ d’application rêvé : la formation des utilisateurs à un nouveau système d’information métier… C’était autrefois un casse-tête : s’assurer de l’opérationnalité de centaines voire de milliers d’utilisateurs sur une nouvelle application informatique… Opérationnalité de tous, immédiate, sauf à ce que les flux d’information se grippent. Présentiel inadapté : comment former, parfois pour une heure au plus, autant de salariés souvent géographiquement dispersés, dans un délai aussi court et à budget contraint ? Réponse : screen casting ! Ces logiciels qui permettent de capturer une suite d’écrans (en quelque sorte «les prendre en photo»), de les enrichir ensuite, grâce aux fonctions d’édition, par des bulles de commentaire, des instructions, des possibilités d’interaction… Le salarié s’autoforme à son poste de travail, en simulant ainsi les procédures d’utilisation de l’application…
Cette pratique s’est tellement développée qu’on ne s’étonne plus aujourd’hui de tester et d’apprendre les applications de l’informatique ou du Web à partir de démonstration plus ou moins interactives… Une bonne démo, c'est déjà un peu de la formation !
Ce principe de capture et d’enrichissement est à l’origine aussi du concept de rapid learning, destiné à pallier les insuffisances de Powerpoint… l’outil auteur le plus utilisé au monde. Diffusion limitée, par exemple, des fichiers PPT sur le Web : frustrant pour le formateur qui aimerait toucher le plus grand nombre possible d’apprenants, simplement, y compris ceux qui n'ont pu venir au stage… Si en plus, on peut le voir et l’entendre dans une fenêtre vidéo commenter le diaporama, si les apprenants peuvent passer directement au chapitre qui les intéresse grâce à un sommaire affiché en permanence dans un coin de l’écran, si… Le champ d’application est là, nettement plus vaste que celui des logiciels de screen casting, et l’on ne s’étonne pas de la faveur rencontré par le «rapid learning» chez les formateurs, en entreprise et dans les organismes de formation.
C’est que le coût du e-learning sur mesure représent près de 50% du total de leurs dépenses e-learning (le reste allant principalement aux plateformes LMS et aux contenus sur étagère). L’enjeu est multiple : optimiser la dépense, réduire les délais de réponse du service formation aux demandes du business, sécuriser le capital pédagogique, notamment le patrimoine des modules e-learning… Mutualisation des ressources, localisation rapide des contenus, autonomie dans leur maintenance, gains de productivité : nombre d’entreprises en arrivent à la conclusion qu’il faut produire et maintenir une partie des modules en interne.
Les outils auteurs sont devenus indispensables, aux entreprises comme aux TPE de formation ou aux formateurs free lance, qui veulent jouer leur partition dans le concert du e-learning !
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