On ne compte plus les propositions d’autodiagnostic (contenus et applications) offertes sur les smartphones… Des plus sérieuses aux plus farfelues, celle de Formaeva appartient aux premières…
Tout est bon pour capturer l’attention du mobinaute à ses moments perdus… Jeux, informations, chat, des quiz aussi qui recueillent tous les suffrages : d’abord parce qu’ils offre la possibilité d’interagir avec le précieux terminal ; ensuite parce qu’ils nous ouvrent une petite porte sur ce grand inconnu : soi-même… Au moins si l’on admet que ces quiz, aussi mal fichus et modestes qu’ils soient, sont un peu au service du «Connais-toi toi-même» !
Le terrain est ainsi de mieux en mieux préparé pour les applications les plus sérieuses, parmi lesquelles on rangera sans hésitation celle de Formaeva, l’un des leaders du marché français des technologies d’évaluation, qui dispose d’une interface mobile depuis un an « afin que les participants puissent facilement remplir leurs évaluations de leur smartphone », selon les propres termes de François-Xavier Le Louarn, Dirigeant de l’éditeur.
Ce qui n’était encore qu’une anticipation en 2011, s’est avéré un judicieux investissement, qu’un premier client américain vient de justifier et qui devrait être suivi de nombreux autres compte tenu de la souplesse qu’autorise la nouvelle application mobile : « Chez un client, le formateur utilise le vidéo-projecteur pour afficher un lien internet (ou un QR-code), les participants le recopient (ou le flashent) sur leur mobile, s'identifient s'ils le souhaitent et évaluent leur formation. Ceux qui le préfèrent (ou qui n'ont pas de mobile adapté) recevront leur évaluation par courriel, de manière plus classique… Chez un autre, des tablettes sont distribuées en salle afin de permettre de répondre à un quiz ; les résultats consolidés sont ensuite affichés en direct sur l'écran et le formateur les utilise dans sa progression pédagogique ». Où l’on comprend que l’évaluation formative, jusqu’ici introuvable, pourrait bien avoir trouvé sa technologie de mise en oeuvre.
L’apps permet d’améliorer considérablement le taux de retour des évaluations, ne serait-ce qu’en affranchissant les répondants de la nécessité d’une adresse email ou d’un PC… Corvée de relance, aussi, largement allégée pour le formateur ! Car - c’est nouveau dans ce champ d’application - les apprenants prennent plaisir à évaluer leurs connaissances de cette façon. Autre avantage mis en avant par François-Xavier Le Louarn : « la disponibilité immédiate des résultats pour le formateur », dans le cadre ou non d’une utilisation en séance.
Premier inconvénient pointé par l’éditeur, lié à la simplicité d’utilisation de ces terminaux mobiles : l’apprenant risque de répondre trop rapidement aux questions posées, sans prendre le temps de la réflexion. Par ailleurs, si le parc installé de smartphones et de tablettes croît sans cesse, il s’en faut encore de loin que tous les apprenants potentiels soient équipés…
De quoi, tout de même, inspirer formateurs et concepteurs pédagogiques…
Michel Diaz
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