Les entreprises ont bien intégré que la micro-certification est une solution efficace pour piloter les compétences opérationnelles des collaborateurs, mais elles sont confrontées aujourd’hui à un problème de simplicité et de rapidité de traitement de ces processus. Retour sur les étapes et les points de friction potentiels des processus de certification.
Qu’elle soit réalisée à l’issue d’un parcours de formation ou dans le cadre d’une stratégie de positionnement hors approche formative, un processus de micro-certification ou de certification est constitué de 3 étapes : la réalisation du protocole d’évaluation, la délivrance de la preuve de compétence et la valorisation des parties prenantes. Reprenons chacune de ces étapes en commençant par la fin.
La valorisation des collaborateurs et de l’entreprise
Dans l’enquête « Les chiffres de la micro-certification en France », les « micro-certifiés » témoignent que leur premier bénéfice a été de se sentir valorisés. Un bénéfice qui en entraîne un autre, pour les entreprises. En effet, 47 % des certifiés publient leur preuve de compétence sur un réseau (LinkedIn, Facebook, WhatsApp, etc.) : la marque employeur se trouve ainsi également valorisée. Une entreprise qui forme, qui reconnaît les compétences et qui valorise ses collaborateurs : un combo efficace pour être identifiée comme une organisation attractive ! Comment y parvenir sans affecter trop de ressources à cette stratégie de communication ? Grâce à un MCS : « Micro Credential System » (plateforme de certification), qui a donc pour objectif de rendre totalement transparent et automatique cette dernière étape du processus.
La délivrance de la preuve de compétence
73,2 % des entreprises qui délivrent une preuve de compétences (badge, certificat, parchemin) le font sous la forme d’un fichier PDF ou d’un document papier. Cela explique la part considérable du traitement manuel réalisé dans les entreprises. On peut parfaitement faire l’économie de ces étapes fastidieuses à l’aide d’un MCS qui produit des certificats numériques sécurisés sans aucune action manuelle. De plus, ces certificats rencontrent une faveur toujours plus grande : l’enquête déjà citée précise qu’une preuve de compétence est d’autant plus valorisante pour son bénéficiaire qu’elle est infalsifiable et indépendante du système informatique de l’entreprise. Autrement dit, si le collaborateur quitte l’entreprise, il doit toujours bénéficier d’un accès à l’espace informatique qui stocke ses preuves de compétences.
Le protocole d’évaluation
En remontant plus haut encore dans la chaîne de valeur, on aboutit au mécanisme d’évaluation qui conduit à la validation des compétences. Si les protocoles d’évaluation sont connus pour être fort divers, on peut toutefois les classer dans quatre grandes familles : l’auto-déclaratif, l’évaluation en ligne, la validation par des experts, la reconnaissance par les pairs. Les entreprises savent plutôt facilement gérer l’évaluation en ligne via leur LMS ou un outil auteur de quiz (Google Forms, Typeform, SurveyMonkey, etc.), mais elles rencontrent plus de difficultés à mettre en place des processus fluides et simplifiés lorsqu’il s’agit d'autres modes d’évaluation. Quant à les combiner, l’exercice tient largement de la construction d’une usine à gaz ! Pourtant, une véritable évaluation des compétences passe le plus souvent par le mix de plusieurs formes d’évaluation. On sait notamment qu’une validation terrain par un expert ou que des mises en situation ou des entretiens évalués par des jurys constituent des approches indispensables pour évaluer des compétences opérationnelles. De même, la reconnaissance par les pairs, également appelée endossement dans les outils de micro-certification, permet d'estimer la réalité de mise en œuvre des compétences dans le quotidien du collaborateur.
Une fois de plus, les MCS ont été créés pour industrialiser ces processus. Si ce n’est pas encore le cas dans votre entreprise, mettez en place des processus automatisés et profitez des bénéfices de la micro-certification sans en subir les inconvénients.
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