Alors que la formation en entreprise évolue à un rythme soutenu, comprendre les tendances majeures et leurs implications pratiques est loin d’être un luxe ! C’est le but que se fixe un webinaire proposé le 17 décembre par Xperteam et Féfaur. Un éclairage bienvenu sur les pratiques qui ont marqué 2024 et sur les perspectives qui devraient structurer les « Learning Strategy » en 2025.
Une année 2024 marquée par des évolutions structurantes
2024 a vu s’accélérer des tendances déjà amorcées dans les années précédentes. Parmi ces tendances, on ne sera pas étonné de la faveur du Digital Learning : en 2023, 83 % des entreprises françaises avaient intégré des solutions de Digital Learning dans leurs stratégies de formation (source : Observatoire Cegos), avec une prédominance de courts modules interactifs. Pourtant, cette généralisation ne s’est pas faite sans défis : engagement des apprenants, mesure de l’efficacité des dispositifs ou encore adaptation des contenus aux besoins spécifiques restent des enjeux majeurs. Pour Michel Diaz (Féfaur, e-learning Letter, Trophées du Digital Learning), les échanges du 17 décembre permettront de « faire un point d’étape sur la réponse apportée en 2024 à ces défis, en particulier concernant la mesure d’impact réel de la formation sur des drivers clés, comme la performance opérationnelle du business ou l’attractivité des entreprises sur le marché du travail ».
Lors du webinaire, Pierre-Henri Amalric et Virginie Ducey, du groupe Xperteam, reviendront sur ces évolutions. Ils analyseront notamment les conséquences de la multiplication des outils numériques sur les pratiques de formation. À l’heure où de nombreuses entreprises investissent dans une plateforme en ligne, à moins qu’elles cherchent sérieusement à remplacer celle dont elles sont déjà équipées, il n’est pas inutile de s’interroger sur leur véritable valeur ajoutée et sur la manière de les intégrer dans des dispositifs cohérents. Affaire de fonctionnalités, bien sûr, et d’UX ; affaire également de services attendus (mieux vaut raisonner en services qu’en fonctionnalités !) ; affaire surtout de compétences : 57 % des responsables de formation considèrent que le principal frein au développement du Digital Learning reste l’insuffisance des compétences internes pour exploiter pleinement ces outils (source : Féfaur). Cette problématique suscitera, à n’en pas douter, de riches échanges le 17 décembre.
L’IA générative, une révolution prometteuse et complexe
L’un des sujets traités sera l’intelligence artificielle, et en particulier l’IA générative. Cette technologie a continué de transformer le paysage de la formation en entreprise, notamment par la création de contenus automatisés et l’analyse des données d’apprentissage. Pierre-Henri Amalric mettra en perspective ces avancées : « Si l’IA permet d’améliorer la personnalisation des parcours et de proposer des expériences plus engageantes, il ne faut pas négliger les défis qu’elle pose, spécialement en termes d’éthique, de transparence et de protection des données. » Le sujet mérite, en effet, qu’on y consacre le plus grand soin, tandis que 44 % des entreprises françaises envisagent d’intégrer l’IA dans leurs dispositifs de formation d’ici à 2025 (source : Deloitte), alors que 18 % seulement affirment avoir une stratégie claire pour ce faire. C’est à quoi veut s’atteler Xperteam : proposer des pistes pour aborder ces technologies de manière pragmatique, en s’appuyant sur des cas concrets déjà menés avec ses clients entreprises.
Des mérites de l’échange…
La nécessité d’appuyer les stratégies de formation sur la connaissance des tendances et de leurs implications pratiques ne fait plus débat. Les responsables de formation doivent compter avec divers « inputs » : les attentes des salariés (contenus, formats, disponibilités…) largement forgées par leurs usages privés ; les besoins et les contraintes des métiers ; le mouvement brownien des technologies numériques qui ne cessent d’irrupter sur le marché… Le but du webinaire ? Des clés de lecture pour mieux comprendre les enjeux actuels et à venir, une confrontation (par les responsables de formation) de leurs problématiques spécifiques, des retours d’expérience. Les collaborateurs, qui sont les premiers clients internes du département formation, ne seront pas oubliés : 62 % d’entre eux souhaitent des formations mêlant formats numériques et interactions humaines, preuve que le modèle hybride s’impose comme une norme plutôt qu’une exception (source : Institut Montaigne). On l’aura compris : en France, où la formation est souvent perçue comme un outil essentiel de gestion des talents, il devient crucial de comprendre comment tirer parti des innovations technologiques tout en répondant aux besoins des collaborateurs.
Pour en savoir plus et vous inscrire, cliquez ici : inscription au webinaire du 17 décembre. Une opportunité de réfléchir collectivement à l’avenir de la formation et aux leviers pour la rendre efficace et optimisée.
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