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Financement de la formation à distance : Moodle en fait son affaire !
08 AVRIL 2024 / pratiques / technologies / publi-reportage
Bruno Fajnzilberg
directeur général
lms factory
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Le financement de la formation à distance ne fait plus débat : les réformes successives de la formation professionnelle continue n’ont cessé de renforcer l’intégration du distanciel dans les parcours de formation, voire d’en faire une exigence quasi systématique dans les appels d'offres. Bruno Fajnzilberg (Directeur général, LMS Factory) revient sur la façon dont ce défi réglementaire posé aux plateformes LMS est relevé par les chefs de projet et les plugins développés par LMS Factory autour de Moodle.

La formation à distance est-elle aujourd'hui pleinement finançable ?

Bruno Fajnzilberg : Depuis la circulaire parue en 2001, l’intégration de dispositifs de formation à distance ou mixte dans la formation professionnelle continue, est actée, voire encouragée. Les multiples réformes qui ont suivi, n’ont fait que renforcer et faciliter cette intégration. Les différents financeurs de la FPC française s’y sont mis progressivement, chacun à son rythme. Aujourd’hui, il n’y a pas un appel d’offre ou un appel à projet émanant des financeurs, qui n’exige pas qu’une partie du parcours soit digitalisé… Un beau renversement de situation si l’on se rapporte aux obstacles qui se dressaient initialement devant le financement du « e-learning » !

Quels sont les principaux financeurs de la formation à distance ?

Bruno Fajnzilberg : À ce jour, le mille-feuille administratif français s’est joliment épanoui dans la formation professionnelle continue. Opérateurs de compétences, conseils régionaux, France Travail, Caisse des dépôts via le CPF… sans oublier les multiples agences telles que l’Agence nationale du DPC ou divers dispositifs spécifiques à une profession ou une branche : on peine à dénombrer le nombre d’intervenants qui interviennent à un titre ou à un autre dans le financement de la FPC, chacun ayant évidemment ses propres exigences en matière de traçabilité, de justification et de preuve de réalisation, pour valider le paiement des formations réalisées. Le Code du travail a beau préciser et encadrer la manière de justifier la bonne exécution du marché, la gouvernance de ces diverses organisations (le plus souvent paritaire) a tendance à se surprotéger. Il y a eu, par le passé, quelques scandales de financement de fausses formations ; on comprend qu’aucun conseil d’administration ou assemblée d’élus de ces financeurs ne veuille prendre le risque d’être engagé dans des financements douteux. Cette crainte les amène régulièrement à ajouter aux exigences législatives, des exigences personnelles parfois très tatillonnes.

Dans ce cadre général, quelles sont les contraintes fixées aux plateformes LMS qui supportent la formation à distance ?

Bruno Fajnzilberg : Au regard de ce contexte protéiforme et complexe, un LMS doit être capable de répondre à l’ensemble des contraintes imposées par les différents financeurs. Concrètement, plusieurs éléments sont à considérer. Si, pour la Formation Professionnelle Continue, le législateur a privilégié la démonstration de l’atteinte de l’objectif de la formation comme justificatif du service rendu, d’autres se fondent encore sur le temps de formation. Comme si cela ne suffisait pas, la loi prévoit qu’il peut s’agir du temps réel de formation de l’apprenant ou du temps moyen estimé pour qu’un apprenant atteigne son objectif ! Il faut donc que les plateformes LMS, souvent issues d’éditeurs anglo-saxons peu férus d’un esprit tracassier « so Frenchy », aient la capacité de traiter ces sujets très administratifs.

Comment LMS Factory facilite-t-elle l'objectif de financement à ses clients ?

Bruno Fajnzilberg : Avant les potentialités techniques du LMS, c’est surtout la compétence des chefs de projet et leur compréhension des enjeux et des contraintes réglementaires qui permettront de guider et de spécifier les bons paramétrages pour le client. Qu’il s’agisse d’un financement provenant de l’Agence du DPC, d’un CPF ou d’un Conseil Régional, il faut paramétrer les outils de suivi des temps et des preuves de réalisation, de telle sorte que le client soit sûr d’être payé, ou de faire éventuellement face à un contrôle. Les chefs de projets LMS Factory sont tout d’abord des ingénieurs pédagogiques avec une expérience avérée en entreprise ou en organisme de formation, et la parfaite compréhension des enjeux de financement de la formation et des exigences que cela représente. Ils peuvent ainsi proposer les bons paramétrages pour que l’entreprise ou l’organisme de formation soit assuré que le financement de sa formation sera honoré, et cela, quelles que soient les circonstances.

L’open source Moodle est-il compétitif pour aider les entreprises et les OF à se mettre en conformité avec tout type de réglementation ?

Bruno Fajnzilberg : L’open Source Moodle est produit par une équipe australienne, très loin des contraintes réglementaires franco-françaises. Même Moodle Workplace, la solution dédiée aux entreprises, n’intègre pas ces contraintes. La communauté Moodle a développé de nombreux plugins dédiés au suivi d’activité. Toutefois, aucun d’eux ne répond aux exigences des financeurs français. C’est pourquoi, afin de garantir à nos clients français une conformité stricte aux exigences de leurs financeurs, nous avons développé une série de plugins spécifiques, dédiés à cette mise en conformité : des plugins de suivi des temps réels ou estimés, comme défini dans le Code du travail, également des plugins de contrôle des temps passés en formation, pour se conformer aux divers dispositifs (DPC, DDA, Loi ALUR, etc.) qui exigent des temps minimums annuels de formation ; enfin, un plugin qui permet de délivrer des certificats de réalisation et des attestations de formation, conformes aux exigences.

C’est toute la philosophie de LMS Factory que vous venez de résumer !

Bruno Fajnzilberg : En effet, comme dans toutes les questions qui touchent à la formation, c’est le savoir-faire des chefs de projet associé à l’utilisation de plugins spécifiquement développés (pour répondre ici au droit français) qui permet à nos clients de mettre en place des dispositifs de formation, à distance ou mixte, tout en s’assurant de pouvoir recouvrir leur dû auprès de leurs financeurs.

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