La promesse de l'IA au tutorat (dont on sait le rôle essentiel qu'il joue dans la transformation des connaissances en compétences pratiques et comportementales) : accessibilité élargie et efficacité accrue dans toutes les entreprises. La table ronde le 2 avril 2024 à 11:00 explorera la diversité et l'évolution des pratiques de tutorat, l'autonomisation des apprenants via l'IA, et l'impact sur les métiers du tutorat. Seront mis en évidence, in fine, les bénéfices que peuvent en tirer apprenants, tuteurs et organisations.
Le tutorat n’est pas un luxe : il contribue largement à transformer la formation en compétences effectives, en accompagnant la mise en pratique des savoirs acquis par l’apprenant. Sa rentabilité est d’autant plus élevée qu’une partie de ses tâches peut désormais être dévolue à l’Intelligence Artificielle : au passage, ce mix tutorat (Humain x IA) devient accessible à tous les collaborateurs, quels que soient le secteur et la taille de l’organisation : il permet, pour utiliser l'expression consacrée, un « passage du tutorat à l’échelle ».
Mais, au fait, de quoi le tutorat est-il le nom ? Force sera de constater qu’il y a autant de type de tutorats que d’entreprises ! C'est ce dont on pourra se convaincre avec les témoins qui participeront à la table ronde (en ligne) du 2 avril 2024 à 11:00, organisée par Mathieu Heidsieck (Directeur du développement, Xperteam) et animée par Michel Diaz (Féfaur, e-learning Letter),
A priori, la pratique qu’en ont, en effet, ces participants — Isabelle Hibon (Responsable Compétences Opérationnelles, Orano Démantèlement Services), Florent Grisaud-Verrier (Head of Digital Learning & Innovation, MBDA), Audrey Pinsault (YouWeb) ou Romain Morvant (Cofondateur, Corolair) —, ces pratiques diffèrent, parce que les enjeux du tutorat varient grandement d'une organisation à l'autre. Par exemple, les techniciens d’Orano DS doivent être étroitement tutorés pour confirmer le savoir-faire et le savoir-être qui sont impérativement requis dans l’industrie nucléaire (affaire de sécurité), alors que YouWeb intègre le tutorat comme une pratique complémentaire, amont et aval, de la formation.
Pourtant, le tutorat partage la même finalité d’autonomisation de l’apprenant. Tout le monde est gagnant : l’apprenant, qui ne dépend plus trop des réponses ou des conseils d’un tuteur ; le tuteur qui interviendra de façon plus ciblée pour créer une valeur qu'aucun automate pourrait lui disputer. Gagnante également, l’entreprise, qui optimise ses coûts. De fait, le tutorat, dont l’amplification est réelle, comme on peut le constater dans les pratiques d’AFEST ou d’acclimatation du modèle 70/20/20, n’a cessé d’évoluer. Par exemple en se "distancialisant" : le tutorat s’exerce de plus en plus souvent à distance « live » dans des pratiques qui combinent formation et tutorat. Autre exemple (il en sera beaucoup question dans la table ronde), : l’IA peut constituer un « game changer », dans ce domaine comme dans bien d’autres. Dès lors, comment une organisation peut-elle se servir de l'IA pour autonomiser l’apprenant et réduire l'intensité du besoin en tutorat humain ? Le mix tutorat permet-il réellement de démocratiser l’accompagnement des apprenants ? Sur ce fond, comment le métier de tuteur va-t-il évoluer avec l’intégration de l'IA dans ses pratiques ?
Détail du programme :
- Compagnonnage, AFEST et amplification du tutorat humain ;
- Défis et les avantages du tutorat humain : étude de cas et témoignages ;
- Évolution du métier de tuteur avec l’arrivée de l’IA ;
- Perspectives et mise en œuvre du tutorat IA ;
- L'IA en entreprise : intégration, confidentialité des données, etc.
Lien d’inscription : Le mix tutorat (Humain x IA) est-il l’avenir de la formation ?
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