Ardian, en quelques mots ?

Charlotte Girier : Ardian est un des leaders mondiaux de l'investissement privé. Aujourd’hui, nous formons environ 1080 collaborateurs répartis dans nos bureaux du monde entier sur des formations obligatoires et réglementaires, et plus largement sur des hard et soft skills.

Quels étaient les besoins d’Ardian au moment de vos premiers échanges avec Rise Up ?

Charlotte Girier : on souhaitait explorer d’autres solutions dans l’idée de dépasser certaines limites. Tout d’abord, il était essentiel de présenter aux collaborateurs l'ensemble de l’offre de formation dans la plateforme, pour leur permettre d'identifier de nouvelles opportunités d'apprentissage, de manière autonome. Le second critère consistait à lever le plus de freins possibles à l’entrée. Nous voulions par exemple, éviter aux collaborateurs d’avoir à renseigner à chaque fois leurs identifiants pour s’authentifier. Et, en changeant de plateforme, nous souhaitions pouvoir gérer nos formations de manière plus efficace, en nous appuyant sur des rapports et un processus d'inscription aux formations plus fiables.

Camille Piquet : à ces critères s’ajoutait celui d’un accompagnement orienté projet. Ardian recherchait un partenaire réactif et transparent, spécialement pour assurer la migration vers Rise Up en deux mois, et l’interconnecter avec tout l’écosystème RH d’Ardian.

Avant de faire votre choix, quelles solutions avez-vous envisagées ? 

Charlotte Girier : nous avons envisagé de rester sur la plateforme que nous utilisions jusqu’alors, et en parallèle on a étudié d’autres solutions alternatives dont Rise Up. Et finalement, sur la base des critères que nous avions posés, dont l’accompagnement, on a souhaité avancer avec Camille et ses équipes. Je ne regrette pas, car malgré des délais serrés, le déploiement a été géré de manière sereine et efficace par les équipes Rise Up.

Camille Piquet : il faut aussi souligner que l’investissement et la réactivité de Charlotte ont aussi beaucoup joué. Son approche très Projet, en plus de la vision claire qu’elle avait de la stratégie Learning ont beaucoup contribué. 

L’interconnexion de divers systèmes formation-RH est souvent périlleuse…

Charlotte Girier : l’idée était de pouvoir connecter Rise Up avec nos autres solutions dont notre SIRH, en plus d’y intégrer les contenus de formation GoodHabitz. L’interconnexion est un projet pour cette année 2024. L’objectif est d’améliorer l’efficacité de nos processus RH.

Camille Piquet : justement l’idée était de pouvoir garantir une gestion et une expérience d’utilisation beaucoup plus fluide et centralisée pour chacun, admins comme apprenants. En clair, Rise Up est aujourd’hui l’outil qui centralise toute l’expérience de formation d’un collaborateur d’Ardian, qu’il s’agisse de consulter l’offre de formation disponible, de faire une demande de formation, de suivre une formation obligatoire, ce qui en fait un facilitateur de la montée en compétence des salariés.

Charlotte Girier : dans cette perspective de synchronisation entre les outils, cela nous permettra à terme, d’inscrire automatiquement les nouveaux arrivants sur des formations d’onboarding, ou encore de faire correspondre notre prochain référentiel de compétences avec les formations. 

Camille Piquet : c’est dans ce sens que Rise Up a développé une offre de service autour des interconnexions. Les clients peuvent s’appuyer sur nos experts techniques mais aussi tirer parti de notre nouvelle marketplace, désormais accessible depuis la plateforme Rise Up. Cette Marketplace présente l'avantage double d'offrir plus de rapidité et d’autonomie aux clients dans le déploiement des flux entre Rise Up et leurs outils avec un fonctionnement plug&play tel qu’avec le SIRH Lucca par exemple ou des interconnexions pré-conçues.

Parlons maintenant du positionnement d’Ardian autour de la montée en compétence

Charlotte Girier : Ardian vise à encourager l'apprentissage continu, en considérant la formation comme une opportunité de développement professionnel mais aussi personnel. Je suis convaincue que l’un ne peut pas aller sans l’autre pour créer du sens autour de la formation.

On va plutôt chercher à adapter la formation aux besoins de l’employé et non l’inverse. Pour moi, ça implique de prendre en compte son environnement de travail, ses disponibilités mais aussi et bien sûr, ses attentes sur de la montée en compétence à court terme, en lien avec des projets en cours par exemple, comme à moyen et long terme, pour soutenir son évolution de carrière.

Et dans la pratique, est-ce que cela peut se rapprocher d’un dispositif « Netflix like » ?

Charlotte Girier : personnellement, je ne suis pas à l’aise avec le concept du “Netflix de la Formation”. La vision de la Formation chez Ardian est « Business First ». Il est selon moi vain de penser que les collaborateurs pourraient passer 2 jours consécutifs sur une formation. La réalité est que les employés disposent de peu de temps pour se former. Selon moi, l’on ne doit pas viser la surconsommation de contenus mais plus viser juste, cibler, en proposant une offre de formation pertinente.

Camille Piquet : je rejoins Charlotte, je pense qu’il faut dépasser le modèle Netflix, basé sur la recommandation de contenus personnalisés. La personnalisation dans la Formation doit s’opérer sur tous les aspects et pas que sur le contenu. Il faut aussi pouvoir s’adapter au rythme de l’apprenant. On doit aussi s’intéresser aux formats auxquels il est le plus susceptible d’adhérer (vidéos par exemple). Adresser la formation au moment où il en a le plus besoin. Et globalement, réfléchir à intégrer la formation dans ses outils du quotidien (mobile, Slack, Microsoft Teams, Salesforce, etc). Tout cela devant concourir à l’accélération de la montée en compétence.

Derrière vos propos, c’est la notion de KPI qui domine !

Charlotte Girier : oui. À commencer par les indicateurs qui traduisent l’engagement apprenant sur notamment le nombre de demandes d’accès à des formations, de formations suivies et complétées. Ainsi que les indicateurs relatifs au développement de carrière du collaborateur, en particulier l’impact réel de la formation sur son développement et sur sa performance. Nous devons toujours prendre le recul nécessaire pour bien accompagner le collaborateur, voire le challenger sur ses besoins. L’idée est d'être dans une démarche de proposition de formation qui fasse sens, au plus proche de son besoin.

Quel bilan tirez-vous des premiers mois qui suivent ce lancement ?

Charlotte Girier : Je dirais que le bilan est très satisfaisant. Aujourd’hui, les collaborateurs peuvent se former de façon plus autonome et rapide. L’expérience de formation est plus engageante, nous avons pu améliorer l’accessibilité de la Formation en passant par Rise Up, puisque l’on propose du mobile learning et, prochainement, du Blended pour vraiment couvrir tous les besoins.

Camille Piquet : Je sais que ton objectif premier était de développer une culture Learning, d’encourager le self learning, et ces premiers constats sont plus qu’encourageants.

Charlotte Girier : nous allons maintenir nos efforts sur tous les leviers favorisant l’adoption. Nous sommes impatients de continuer à développer notre approche de la formation chez ARDIAN, notamment grâce à Rise Up. Cette étape n'est qu'un début, et notre ambition est claire : non seulement accompagner au mieux nos collaborateurs dans leur développement, mais également les rendre acteurs de leur propre progression. Nous aspirons à les responsabiliser, à créer une culture où chacun est investi dans son apprentissage et contribue à l'évolution constante d'ARDIAN.

Actualité : Rise Up publie son tout dernier livre blanc, téléchargeable avec le lien suivant : Mesurez votre ROI formation !

Michel Diaz (Industry Analyst, Féfaur)