Rêve à Soie mobilise le meilleur des formats distanciels pour former à des métiers qui, par eux-mêmes, sont déjà très attirants…

Christine Charles : Les formations proposées par « Rêve à Soie » s’adressent à des publics qui souhaitent se reconvertir dans les métiers de la mode, du stylisme et de la couture. Elles touchent des personnes de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles. Nos formations sont certifiantes et diplômantes ; elles durent de 9 à 12 mois, et se présentent sous des modalités pédagogiques très diversifiées : présentiel, distanciel et mode mixte, 95 % de nos formations se faisant à distance, voire, pour certaines, notamment la préparation au CAP Couture, 100 % en ligne. À plus long terme, Rêve à Soie vise à développer des formations plus courtes, sous forme de « capsules » qui permettront de réexploiter des grains et des contenus pédagogiques de formations existantes, ou, bien sûr, d’en créer de nouveaux.

On imagine la place prépondérante de la plateforme LMS ?

Christine Charles : En effet, la plateforme LMS constitue sans hésitation la pierre angulaire de nos formations. Elle conditionne la qualité de l’expérience du stagiaire qui doit pouvoir accéder à ses formations comme aux ressources disponibles dans un seul lieu. De plus, elle est tout autant utilisée par l’équipe pédagogique pour diffuser un grand nombre d’exercices de mises en pratiques, adaptés à nos métiers, qui y sont directement corrigés par les enseignants. Par ailleurs, évaluer à distance des compétences purement manuelles représente un beau défi ! La puissance du LMS nous permet d’y parvenir.

Quelles sont les conditions d’une « expérience LMS » réussie ?

Christine Charles : Notre plateforme est simple et intuitive d’utilisation, car nous nous adressons à des publics de tous horizons qui doivent se sentir à l’aise : l’outil est une aide et non un frein à leurs apprentissages ! La fluidité est privilégiée : nos apprenants peuvent visualiser les contenus pédagogiques aussi souvent qu’ils le souhaitent. On n’oubliera pas de mentionner que le LMS est indispensable au suivi administratif des formations, car il nous faut contrôler tout un ensemble d’indicateurs, à commencer par les décrochages ou les connexions, faire les relances en cas de besoin… Cette dimension, essentielle, débouche sur un véritable système de reporting qui nous permet en particulier de prouver la qualité de nos formations dans le cadre de la certification Qualiopi et, bien sûr, de démontrer notre travail de suivi pédagogique aux organismes financeurs. Enfin, le LMS permet aussi d’assurer un support technique de qualité auprès des stagiaires.

Pourquoi êtes-vous passés d’une plateforme éditeur à Moodle ?

Christine Charles : Avant de passer à Moodle, nous perdions beaucoup de temps, formateurs et apprenants, avec les demandes de support technique. En migrant vers Moodle, nous aspirions à éliminer la plupart de ces problèmes : comme « LMS OpenSource », Moodle dispose d’une puissante communauté qui nous aide à résoudre ces problèmes comme à évoluer au bon rythme avec les nouveautés de la plateforme. Aussi, nous avions atteint une limite en matière de suivi pédagogique et de correction d’exercices principalement fondés sur photos. Un outil hors LMS éditeur, donnant à nos enseignants une vue globale sur leurs cohortes d’apprenants, s’est révélé nécessaire. À noter, et c’est crucial : Moodle nous a permis d’améliorer considérablement l’ergonomie procurée à nos utilisateurs. D’une façon générale, moyennant finance et temps, Moodle offre cette possibilité irremplaçable de « tout » personnaliser…

Avez-vous rencontré des difficultés dans la migration des contenus pédagogiques ?

Christine Charles : Nous n’avons rencontré aucune difficulté spécifique de cet ordre. Concernant les quiz, l’outil éditeur que nous utilisions jusque-là ne permettant pas d’export, nous les avons recréés dans Moodle. Pour l’autre type d’évaluation utilisé pour valider les compétences artisanales et manuelles, E-learning Touch’ a été mis au défi de trouver une solution, notamment pour être à même d’évaluer à l’aide de photos à zoomer, à annoter… Nous avons aussi favorablement accueilli la demande de suivre les formations sur tablette et mobile, qui séduit les apprenants comme les enseignants, qui n’ont désormais plus besoin de se connecter à la plateforme deux fois par jour pour savoir si des demandes d’évaluation des élèves ont été faites : les enseignants reçoivent maintenant les notifications directement sur leurs smartphones. Les liens de nos 400 vidéos et 400 « Scorm » ont été recréés dans Moodle, avec célérité, parce que la structure de la plateforme avait préalablement été clairement définie et qu’elle était fluide.

Le bilan de votre collaboration avec E-learning Touch’ ?

Christine Charles : Si c’était à recommencer, je le referais ! Certes, cette migration a été consommatrice de temps, mais l’investissement devenait nécessaire pour desserrer les contraintes de l’ancienne plateforme. Au passage, nous nous sommes ouverts des perspectives très intéressantes avec la multitude de fonctionnalités additionnelles dont dispose Moodle. Quant à la collaboration avec E-learning Touch’, mon expérience de 18 ans comme cheffe de programme informatique, et les exigences qui vont avec, me donnent le recul pour juger du haut niveau de réponse et de professionnalisme procuré par les équipes d’E-learning Touch’, ce constat valant en particulier pour le suivi de projet.

Le label « Moodle Partner Officiel » d’E-learning Touch’ a-t-il joué un rôle dans cette confiance ?

Christine Charles : C’est indéniable, et pour une bonne raison : cette certification traduit la capacité de notre partenaire à penser Moodle au-delà de seuls aspects techniques, en agissant sur les paramétrages natifs et en mobilisant intelligemment les bons plugins. Ce partenariat, et plus généralement l’écosystème autour d’E-learning Touch’, nous garantissent de pouvoir améliorer encore notre plateforme dans la durée en y intégrant des fonctionnalités très spécifiques. Vous l’avez compris : notre besoin allait au-delà de ce que peut proposer un intégrateur Moodle, pour englober des prestations d’accompagnement et d’ajustements personnalisés afin de répondre à nos besoins futurs.

Lien vers le retour d’expérience complet « Rêve à Soie x E-learning Touch’ »

Michel Diaz (Industry Analyst, Féfaur)