Des centaines de responsables formation ont répondu à l’enquête annuelle Coorpacademy by go1 et Féfaur sur les stratégies qu’ils mettent en place pour développer les soft skills dans leur entreprise… En « appetizer » de la restitution des résultats, qui sera donnée le 18 avril à 11:00 par Jean-Marc Tassetto Jean-Marc Tassetto (VP Operations, Coorpacademy by Go1) et Michel Diaz (Industry Analyst, Féfaur), premiers commentaires sur une des nombreuses questions de l'enquête : des avantages du Digital Learning pour développer les soft skill…
Pour les responsables formation français, le Digital Learning constitue un véritable tremplin pour les soft skills. Cinq points clés sont mentionnés qui, lorsqu’ils sont réunis, permettent d’assurer le succès d’une stratégie de développement des compétences comportementales.
- L'accès démocratisé aux compétences : pour 63,77 % des experts, le Digital Learning brise les barrières traditionnelles et ouvre grand les portes de la formation en soft skills, formant un plus grand nombre d'employés. Cet avantage est essentiel à la compétitivité des entreprises : les soft skills ne sont pas réservées à une élite ; au contraire, les nouveaux modes de travail, notamment le fort développement de la collaboration et le fait qu’un nombre croissant de collaborateurs sont en contact avec les clients, impliquent que ces compétences soient largement partagées.
- Souplesse et personnalisation sur mesure : la diversité des formats est pointée du doigt par 50,24 % des responsables formation, qui louent l'adaptabilité du Digital Learning aux besoins et préférences des apprenants, procurant une flexibilité inédite en matière de disponibilité. Très tôt repérée par Coorpacademy by go1, la tendance induite, dans les dispositifs de formation, par les modes de consommation numérique grand public s’est transformée en tsunami : on ne peut envisager aujourd’hui de se former autrement qu’en utilisant les préférences numériques mises en œuvre, par exemple, dans les loisirs. Cette personnalisation va au-delà : elle touche au premier chef les thématiques et les contenus : on développera les soft skills dont on a besoin (pas celles qu’on possède déjà !).
- Le feed-back, clé d'un apprentissage ciblé : 46,38 % des personnes interrogées insistent sur l'importance de personnaliser les formations selon les retours d'expérience et l'évolution des employés, garantissant un apprentissage pertinent et performant. Le feed-back s’exerce sur la qualité de mise en pratique des compétences comportementales développées par la formation. De fait, cette mise en pratique est partie intégrante de la formation elle-même, le feed-back permettant d’identifier les besoins de formation complémentaire. Deux sujets, ici : la mise en pratique, dont l’exercice suppose la réunion de plusieurs conditions (notamment la confiance présidant à la relation entre le manager et le collaborateur qui « revient » de formation), et le feed-back à proprement parler qui requiert à son tour des compétences spécifiques du manager et du collaborateur.
- Coopération et partage pour un apprentissage enrichi : la facette sociale et collaborative du Digital Learning, plébiscitée par 24,64 % des responsables formation, stimule les interactions entre apprenants et les échanges de savoirs et d'expériences. Le cercle de la collaboration s’étend donc bien au-delà de la seule relation entre le manager et le collaborateur, structurée par des activités de feed-back, comme on vient de le voir. Il inclut les autres apprenants (notion de cohorte), les équipiers (collaborateurs d’un même service), les experts de contenu dans l’entreprise ou à l’extérieur : le développement des compétences comportementales est bien d’essence sociale.
- Suivi et application concrète des compétences : 20,29 % des sondés apprécient la possibilité d'évaluer l'efficacité des formations et le transfert des compétences acquises en milieu professionnel, grâce au suivi des soft skills en pratique. Ce point est à croiser avec la question du feed-back. Nous n’y reviendrons pas, sauf pour rappeler que toute compétence, « hard skill » ou « soft skill », n’existe qu’en action (rien de plus vite obsolète qu’une compétence qui resterait à l’état de potentiel sans être mobilisée).
Bonus : 14,01 % des répondants estiment que les catalogues en ligne répondent à l'ensemble des besoins en soft skills, témoignant d'une confiance grandissante dans la capacité du Digital Learning à satisfaire les exigences du monde professionnel.
Le Digital Learning est donc perçu comme un levier puissant et adaptable pour renforcer les soft skills des employés, grâce à son accessibilité, sa personnalisation, sa dimension collaborative, son suivi des compétences et sa couverture complète des besoins de formation.
Pour s’inscrire au webinaire du 18 avril à 11:00 : Former aux soft skills, question de survie pour les entreprises ?
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