Automatisant ce qui mérite l’être, les services formation peuvent s’occuper de ce qui importe vraiment, et s’ouvrir ainsi de nouveaux territoires, parmi lesquels celui de la transformation des savoirs (délivrés par la formation) en compétences effectivement exploitées sur le terrain. Ce processus de transformation, essentiel, est aujourd’hui facilité par les plateformes digitales de formation orientées sur le « faire faire ». Une conférence en ligne pour faire le point sur ce sujet, le 17 novembre.
Quand les services formation automatisent leurs routines
L’agenda des services formation n’a cessé de se remplir depuis des années. Il est loin le temps où la formation semblait un long fleuve tranquille (l’a-t-elle jamais été ?), jalonné par les étapes du plan de formation, de son élaboration à sa négociation avec les diverses entités et partenaires de l’entreprise. Des aléas ou des demandes imprévues surgissaient bien, çà et là, mais l’épure générale était connue, maîtrisée, qui réduisait les risques de surprise. La transformation digitale a tout changé, de même que les crises à répétition qui mettent les services formation sous la pression d’un quotidien bousculé. Aux tâches habituelles sont venues s’ajouter cette gestion d’une forme de chaos au jour le jour. Surchargés, les agendas s’allègent heureusement grâce au bon usage du digital (en même temps source et remède possible aux maux de la formation). De fait, les services formation n'hésitent pas à automatiser ce qui pouvait l’être en s’appuyant sur leur écosystème digital de formation.
S’occuper de ce qui importe vraiment
Cette automatisation touche un grand nombre des tâches quotidiennes du service formation, en particulier celles qui ressortent de la collecte et du traitement des informations qui figureront dans le reporting institutionnel ou obligatoire auxquels les services formation sont assujettis ; ou bien, par exemple, les tâches associées à une planification toujours plus réactive et personnalisée des formations. Ce temps libéré peut être consacré à ce qui importe vraiment : la transformation digitale des offres, dispositifs et processus de formation ; la qualité de la relation client (l’apprenant est devenu un client) ; le développement d’une capacité d’anticipation et d’innovation qui permet au service formation d'avoir un temps d’avance pour mieux préparer l’entreprise à affronter ses nouveaux défis, etc.
La formation s’ouvre de nouveaux territoires
Ces nouvelles missions permettent au service formation d'apporter de nouvelles contributions ; en particulier, il œuvrera toujours plus à la transformation des savoirs (acquis grâce à la formation) en compétences effectivement exploitées par les colloborateurs à leur poste de travail. Cette transformation passe par le « faire », les collaborateurs développant leurs compétences en « faisant ». Plus exactement, si les services formation ont toujours eu en tête la préoccupation d'aider les collaborateurs à passer à l'action, ils ne disposaient guère du temps ou des outils pour mettre en œuvre le continuum « formation — compétences — performance ». On est là, pourtant, au cœur de ce qui importe vraiment, comme le rappellent Mathieu Heidsieck et Virginie Garlasain (respectivement Directeur du Développement et Directrice des Services Professionnels, chez Xperteam) : « Responsables formation, collaborateurs et managers en conviennent : l’efficacité d’un programme dépend du délai et de la façon dont les savoirs seront mis en application ».
L’avénement des « plateformes pour faire faire »
Dans leur conférence en ligne interactive du 17 novembre à 11:00, les deux responsables de Xperteam démontreront comment l’écosystème digital de formation permet de « faire faire » aux collaborateurs, c'est-à-dire de les pousser à exploiter immédiatement leurs nouveaux savoirs : « Piloter, créer, engager, coacher sur le terrain... si la plateforme réussit à nous « faire faire » sans perdre la « vue d’ensemble », l’efficacité de la formation en sera exponentielle ».
Il y sera aussi question de blended learning evaluation (dispositif mixte d’évaluation de la qualité et des résultats de la formation), du coaching terrain par app interposée, de production des contenus par les experts de terrain, forcément aussi d’AFEST, et des apports de la technologie xLMS pour mettre le tout en cohérence. Un programme dense qui mérite le détour.
Pour s’inscrire : Faire faire : le nouvel impératif des plateformes de formation
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