C’est la question à laquelle répondront Mathieu Heidsieck (Directeur du développement, Xperteam) et Michel Diaz (Senior Analyst, Féfaur) dans leur webinaire du 17 février. L’opportunité, en une petite heure, de « profiler » l’écosystème digital de formation tel qu’il se présente en ce début d’année, et de répondre aux questions pratiques qu'il ne manque pas de soulever.
Parmi tous les acronymes dont la formation en général et le digital learning en particulier sont friands, le plus rémanent est sans doute celui de LMS. Rémanent : le terme est choisi, car il semble que ces plateformes aient tout fait pour échapper au qualificatif de LMS, en se dotant de fonctionnalités qui n’existaient pas dans le périmètre initial, pour leur permettre de se présenter comme des plateformes multifonctionnelles jouant ici le rôle de plateforme mobile learning ou de learning experience, là celui de plateforme d'e-coaching… ou plus largement encore de talent management system (visant à tout embrasser de la formation et de la gestion des talents).
Pourtant, le LMS reste vivace ! De fait, il n’a jamais disparu : les responsables formation continuent de le voir comme une brique essentielle de leur SI, à l’instar du (plus ancien) logiciel de gestion qui leur sert à gérer le plan et le budget de formation. Il semble même que le LMS soit de nouveau appelé à faire parler de lui, grâce à sa nouvelle mouture : le xLMS, promu par Xperteam.
On pourra objecter que cet éditeur, qui œuvre de longue date sur le marché français, est juge et partie en matière de plateforme… Ce serait passer à côté du plus important, à savoir sa légitimité à débattre de ces sujets, laquelle résulte de la complétude de son portefeuille d’offres où figurent la plupart des outils permettant de couvrir le spectre des besoins exprimés par les Directions formation : de l’authoring (outils auteur) aux outils d’évaluation de la formation, en passant par le fonctionnel coaching, le collaboratif… ou le LMS première manière (on se souviendra qu'Xperteam s'est fait les dents, il y a bien longtemps, sur la réédition en France de la plateforme WBT Manager).
Légitimité donc, à poser la question : comment harmoniser toutes ces approches dans un xLMS ? Comment, aussi simplement et continument que possible : piloter (gouvernance de la formation, stratégie), Créer (des contenus, des ressources pédagogiques de format varié), Engager (les apprenants dans leur apprentissage, les managers dans leur accompagnement, les formateurs dans leur guidance), Coacher (les salariés dans la mise en application de leurs savoirs)…
Avec cette autre question désormais sous-jacente à toute politique de formation : comment utiliser cette nouvelle machine pour mesurer l’impact de la formation ? Question dont la réponse passe par l’harmonisation du lien, via le digital, entre connaissance, compétence et performance : ce qui était impossible auparavant est maintenant à portée. Le nouveau SI Formation sera aussi passé au crible de deux types de clients — internes et externes — pour vérifier jusqu’où peut aller la mutualisation des ressources pédagogiques créées et délivrées par les services formation ou les experts métiers.
Bref : un point d’étape, proposé le 17 février à 11:00 : avez-vous vraiment besoin d’un LMS ?
JLB
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