« Pas de progrès sans mesure », cette maxime est particulièrement fondée concernant les apprentissages ; elle vaut pour l’apprenant comme pour l'ensemble de l’organisation…
Bien souvent, la mesure définit le progrès lui-même : courir plus vite, c’est faire un meilleur chrono, améliorer la satisfaction de nos clients, c’est améliorer la mesure de cette satisfaction. Sans mesure fiable, sans indicateurs dont on peut suivre l’évolution, on ne saura pas s’il y a eu progrès, on ne pourra se donner un objectif d’amélioration, on pourra avoir l’illusion d'une évolution qui n’est pas réelle. Mais la mesure est aussi la motivation et la récompense de l’action, des efforts qui sont les moteurs de la démarche: elle est en ce sens l’outil du progrès. Pour l’individu comme pour l’organisation.
La mesure et l’évaluation de formation
En matière de formation, on déploie en général deux formes d’évaluation, et donc de mesure : l’une fondée sur l’enquête, l’autre sur le test.
En référence au modèle de Kirkpatrick, on parlera du niveau 1, la réaction, c'est-à-dire la perception de qualité et de pertinence, exprimée à chaud par les participants et les formateurs. L’approche est ici celle de l’enquête permettant de recueillir des données qui seront ensuite consolidées.
Le niveau 2 du modèle porte sur les acquis, ce qui a été appris. L’approche diffère de celle qu’on vient de voir : ce sont des tests qu’il faudra mettre en œuvre pour mesurer objectivement la connaissance acquise. Longtemps négligée, la validation effective des acquis est la vraie mesure de la valeur ajoutée d’une formation, on comprend qu’elle s’impose de plus en plus.
Le niveau 3, « comportements », porte sur la mise en œuvre opérationnelle de ces nouvelles compétences. On s’assurera à froid que les acquis ont été durablement ancrés, et qu’ils ont été réellement utiles sur le terrain. On combinera ici les tests de connaissance et les enquêtes, en impliquant (c’est hautement souhaitable !) le manager de l’apprenant.
C’est sur ces principes qu’ExperQuiz a développé une suite cohérente d’outils qui permettent de déployer conjointement les enquêtes et les évaluations. Pour le management de la formation, les indicateurs issus de l’évaluation de formation sont le point de départ d’une démarche d’analyse des points d’amélioration et de progrès.
Pour l’apprenant, comme pour l’organisation
« Pas de progrès sans mesure”, pour l’apprenant aussi, la formule sous-tend tout le processus d’apprentissage. Le point de départ est l’évaluation diagnostique, définissant les besoins et les objectifs de la formation. À l’arrivée : la validation des acquis, la certification, récompense de chaque effort, capitalisation de la démarche et motivation à poursuivre.
Mais, au-delà même de la mesure, l’évaluation est aussi l’un des meilleurs outils d’apprentissage en soi : comme l’ont montré des recherches récentes, on apprend bien mieux par l’exercice, par l’activation immédiate de la connaissance, que par la simple lecture ou la simple écoute.
En matière de connaissances, la mesure réduite à un score est très insuffisante, on vise une mesure multidimensionnelle, c'est-à-dire une véritable analyse de la connaissance sur plusieurs axes. C’est un diagnostic en continu, qui définira les actions les mieux adaptées, un cursus personnalisé, dans une démarche d’adaptive learning. En ce sens aussi, la mesure accompagne le progrès.
Evaluation et gestion des compétences
Si la mesure des connaissances et compétences s’appuie sur des outils d’évaluation puissants, on sait que toutes les compétences ne peuvent être évaluées par des tests, certaines ne peuvent s’observer qu’en situation de travail, et parfois sur le temps long. C’est pourquoi nous avons intégré à ExperQuiz un dispositif qui s’appuie sur un référentiel de compétences, et permet d’intégrer à la fois la validation par évaluation, incluant les soft-skills, et la validation par observation, à laquelle on associera bien sûr la gestion des preuves.
Beaucoup de nos clients ont déployé la certification des connaissances, de manière généralisée et systématique, avec pour objectif stratégique l’assurance que chaque collaborateur maîtrise les compétences requises par son métier, y compris dans leurs évolutions permanentes. Pour les salariés, une fois le processus d’évaluation banalisé, l’assurance de savoir ce qu’il faut vraiment savoir est un gage de sérénité et de succès. Pour l’organisation, c’est la base de l’assurance qualité et de l’amélioration des process.
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