Le choix d’un outil ou d’une plateforme ne précède pas la stratégie de digitalisation de la formation, il en est la conséquence (même s'il peut aussi l'inspirer en partie)… Aussi, le service formation doit commencer par démêler bonnes et mauvaises raisons de digitaliser — un processus dans lequel un fournisseur véritablement à l’écoute se révèle indispensable. Cet accompagnement : l’approche retenue depuis toujours par LMS Factory.
La digitalisation de la formation à marche forcée…
Bien que la digitalisation de la formation ait été entamée il y a plus de 20 ans, ces 18 derniers mois ont vu le mouvement s’accélérer fortement : fermeture des centres de formation et contrainte du télétravail débouchant durablement sur une organisation hybride du travail, la digitalisation s’est bel et bien imposée à marche forcée.
Performance pédagogique ? Peut (nettement) mieux faire…
De ce fait, sans réelle réflexion ni stratégie, les formateurs se sont emparés des Zoom, Teams, BigBlueButton et autres outils de « classes virtuelles ». Souvent, en allant au plus simple (il s’agissait de parer au plus pressé), c'est-à-dire en reproduisant en classe virtuelle ce qu’ils faisaient en présentiel. Dans ces conditions, l’activité s’est, en effet, bien maintenue, mais largement au détriment de ce qu’on pourrait qualifier de « performance pédagogique ».
Après plusieurs mois d’expérience et un retour progressif à la normale depuis six mois (mais un retour définitif qui pourrait s'étendre sur de nombreux mois), il est grand temps de prendre le recul nécessaire à la mise en place d’une véritable stratégie digitale à même de satisfaire les entreprises et leurs collaborateurs. Une stratégie digitale qui devra commencer par s'interroger sur son cap, et sur les objectifs concrets qu'elle cherche à atteindre.
Digitaliser pour atteindre quel objectif ?
Pourquoi digitaliser la formation ? Pour réduire le nombre et la capacité d'accueil des salles de formation, voire supprimer le centre de formation ? Pour se conformer aux exigences de traçabilité de Qualiopi ? On pourrait multiplier les mauvaises raisons à l'envi, et l'on voit mal comment ces vains calculs à courte vue pourraient servir de socle à une stratégie de digitalisation durable et digne de ce nom ! Ce n'est pas pour autant que les organisations ne doivent pas s’affranchir en partie des limites de la formation présentielle, de son coût, en particulier, qui la contraint fréquemment à se concentrer sur des temps courts… Tellement concentrée parfois, qu’on a oublié de préparer la venue des participants en amont et de s’assurer de l’accompagnement post formation requis pour mettre en œuvre les connaissances acquises (cet accompagnement se limite souvent, au mieux, à une évaluation à froid).
Il y a d’autres raisons de digitaliser, nettement plus solides… Par exemple, digitaliser pour :
- réinstaurer d’authentiques phases de préparation ;
- impliquer les participants pour qu’ils suivent et profitent au mieux de la formation ;
- potentialiser les bénéfices de la formation présentielle ;
- accompagner les participants, post cours en salle, pour les aider à optimiser les bénéfices de leurs nouveaux savoirs.
Créer une synergie entre présentiel et distanciel
On voit par là qu’il est possible de réinventer l’ensemble du processus de formation, par une articulation pertinente entre distanciel et présentiel — réinvention qui ne consiste pas à réduire l’utilisation du digital aux parties distancielles d’une formation (une vue totalement dépassée)… Au contraire, l’introduction d’activités ou de ressources digitales synchrones au cœur d’une formation présentielle offre à son tour de belles perspectives d’efficacité pédagogique. On peut aussi prévoir des séances de formation distancielle synchrone pour former les apprenants, tout en réservant le présentiel à la mise en œuvre des connaissances acquises (mises en situation simulées, par exemple), ou à des activités de co-construction ou de remédiation. En définitive, tout est affaire de stratégie pédagogique, laquelle appartient essentiellement à vos ingénieurs pédagogiques ou à vos formateurs.
L’accompagnement pour éviter les pièges
L’erreur majeure, ce serait donc de commencer par le choix d’un outil ou d’une plateforme pour définir seulement ensuite sa stratégie, qu’il faudrait alors tordre dans tous les sens pour (mal) l’ajuster à l’outil sélectionné. C’est à l’inverse qu’il faut procéder, car l’outil doit évidemment s’adapter à vos exigences. De là l’importance de l’écoute active pratiquée par les équipes de LMS Factory, pour clarifier conjointement vos attentes, et vous aider à trouver la « bonne stratégie » avant d’avancer la moindre solution technique ou de vous contraindre à des activités de formation inadaptées. Dans cette approche, nous nous voyons comme de bons artisans, en charge de construire la solution qui réponde véritablement à vos attentes, à vos méthodes, au contexte de votre entreprise et des populations à former. Encore une fois, la dimension temps est primordiale : prendre le temps indispensable à votre écoute (un exercice contraire à celui qui voudrait « pousser à la consommation ») est un investissement hautement rentabilisé par la qualité de la solution pédagogique finalement adoptée et des résultats concrets qu'elle délivrera effectivement.
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