L’organisation hybride qui se généralise est parfois perçue comme un casse-tête organisationnel, humain, juridique, une épine dans le pied des habitudes de travail qui ont pourtant fait leur temps…
Une nécessité bienvenue !
L’organisation hybride, c’est d’abord l’invitation à adapter les modes de management à la transformation de la relation au travail, que la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer.
Les collaborateurs ont expérimenté une autonomie accrue et ont démontré leur engagement, leur aptitude à fonctionner à distance. Leur message est clair : « faites-nous confiance ! ».
Les managers, eux, ont largement réussi à orienter leurs pratiques vers plus de délégation, de collaboration, de créativité, d’attention. L’animation s’est faite plus souple, moins académique, plus partagée.
L’opportunité est bien là : s’appuyer sur le meilleur des pratiques émergées durant la pandémie pour s’extraire d’anciens modes de travail trop descendants, trop centralisés.
Il s’agit certes de rendre les organisations plus agiles, apprenantes, de donner vraiment une place à la qualité de vie au travail, mais aussi de préparer les équipes à un environnement en évolution permanente. Les rentrées se suivent sans se ressembler. C’est l’adaptabilité qui forge notre sécurité !
Et l’organisation hybride est à ce titre un fabuleux terrain d’entraînement, nous faisant jongler entre les lieux, le synchrone et l’asynchrone, les modalités d’échanges, les outils…
L’entreprise devient une école de la souplesse 😊 !
4 défis pour managers équilibristes
Le manager est confronté à d’épineuses questions dont celle des préférences de chacun, du lien entre les membres de l'équipe : comment maintenir une dynamique de travail, un haut niveau de performance, une cohésion lorsque les repères de "présence" sont à réinventer ? Que les attentes des collaborateurs se sont transformées ? Comment assurer le bien-être au travail dans un environnement plus complexe, sollicitant ?
1# Co-construire le "travailler ensemble"
L'équipe peut tirer un réel bénéfice de l'alternance du travail sur site et à distance, si des questions clés sont discutées pour lui donner du sens :
- Quels sont les préférences et facteurs d’environnement optimal de chacun ?
- Quand est-il nécessaire, pour le collectif, d'être sur site, de se voir ?
- Quand est-il plus pertinent de télétravailler ? Pour quelles tâches ?
- De quels rituels avons-nous besoin ?
- En quoi l’hybridation nous fera-t-elle mieux fonctionner ? Quels freins sont à lever ? Comment évaluer la pertinence de notre organisation ?
- Quelles compétences individuelles et collectives sommes-nous en train de développer ? Quelles sont celles à acquérir ?
L'enjeu est d’expérimenter la meilleure organisation possible, à un instant donné, pour concilier performance et bien-être, maintenir la mobilisation dans la mission, renforcer l’inclusion, la cohésion.
2# Adapter son mode d'animation de l'équipe
Dans un contexte où la présence n’est pas ou plus l’indicateur de la contribution de chacun, l'organisation hybride rend encore plus incontournable l'animation centrée sur les objectifs et le feedback continu.
On se met d’accord, tout au long de l’année (et pas seulement lors de l’entretien annuel !) sur les résultats attendus, puisque ce sont eux qui nous font dire que le travail est réalisé. Des moments de feedback bilatéral réguliers sont planifiés pour accompagner, ajuster ce qui doit l’être, faciliter, se projeter.
3# Oser animer autrement les réunions
Là encore, un challenge pour les managers, rompus – mais lassés ? - à la conduite des réunions sur site et à distance ! Il s’agit désormais de limiter leur nombre et de stimuler la qualité du travail collaboratif : on se réunit pour de bonnes raisons et l’on produit, ensemble, de la valeur ajoutée.
Alors place à la variété des formats, des modes d'animation, des contenus et surtout, à la participation vraiment active, de chacun !
4# Promouvoir le réflexe "bien vivre au travail, où que l'on soit"
Le quotidien professionnel et privé, est de plus en plus chargé, voire tendu. Les tâches, les sollicitations, se multiplient, le niveau d'attente de l'environnement augmente.
L’hybridation vient compliquer notre organisation et demande encore plus d'anticipation, de souplesse, d'attention, de prise en compte des émotions.
Une gageure !
Alors comment le manager peut-il préserver sa force psychologique, physique et celle de ses collaborateurs ? Comment insuffle-t-il une culture du "bien vivre au travail" ?
À contexte hybride, formation hybride !
Entraîner les lignes managériales à évoluer dans un contexte hybride implique, selon nous, un accompagnement lui-même hybride. La structure de la formation incarne déjà le mode de management attendu !
C’est pourquoi le Gymnase déploie un programme de formation-training, multimodal et collaboratif. Il croise de nécessaires apports méthodologiques avec les expériences terrain de chacun. Sa vocation : puiser les meilleures pratiques dans les vécus individuels pour les modéliser dans un référentiel commun et propre à l’entreprise !
Concrètement…
Il alterne, en séquences courtes :
- Un training de 2H, constitué de 4 modules en ligne, supervisé et boosté par un formateur : vidéos d’observation pour faire réagir, quiz sur des cas concrets, outils pratiques, espaces collaboratifs pour les partages d’expériences…
- Des classes virtuelles ou ateliers présentiels de 2 h, orientés pratique/résolution de cas
- Des actions « A-mon-poste » à réaliser par chaque apprenant, avec debriefs pendant les classes virtuelles
- Des newsletters apprenantes
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