De l’importance pratique du concept de bien-être au travail

Le bien-être au travail, comme nous l’avons déjà mentionné dans ces colonnes, est un état d’esprit. Plus précisément, l’OMS définit le concept du bien-être au travail comme « un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre, d’une part, les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur et, d’autre part, les contraintes et les possibilités du milieu de travail ».

Le bien-être au travail pose donc une relation entre la productivité de l’employé et son bonheur ; il embrasse tout un ensemble de facteurs (sentiment de satisfaction, valorisation, relation de confiance entre collègues, ergonomie de l’espace de travail…) dont la valeur a été crûment mise en évidence dans le sillage de la pandémie.

Le bien-être au travail présente, en effet, de nombreux avantages en matière de réduction de l’absentéisme, de diminution du stress et de l’anxiété, de productivité, d’engagement, de loyauté et de rétention des talents ou encore de motivation. Nombre d’études en témoignent : le bien-être au travail augmenterait la productivité des employés de 12 à 20% ! Raison de plus pour s’y pencher plus attentivement…

Entreprise, manager, employé : coresponsables du bien-être au travail

La définition donnée par l’OMS fait ressortir que le « bonheur au travail » est une notion subjective, très personnelle : chacun s’en fait son idée, de même que les besoins et les aspirations personnelles sont hautement divers. En conséquence, le bonheur n’aurait pas sa place au travail ? Au contraire !

Cependant, même si l’employeur a son rôle à jouer (notamment d’un point de vue légal), l’employé et le manager aussi. Entreprise, managers, employés : tous coresponsables ! Ainsi, la santé et le bonheur au travail sont de l’ordre d’une initiative cumulative : initiative organisationnelle prise par l’employeur et le service RH, initiative au niveau des équipes impulsée entretenue par les managers, enfin (surtout ?) démarche personnelle et individuelle des collaborateurs.

La grille de lecture « 3E » de GoodHabitz, qui vise à prendre en compte l’Entreprise, l’Équipe, l’Employé, dans tout dispositif de développement de la personne, trouve de nouveau ici son bien-fondé. 

Les 7 dimensions du bien-être au travail

La prise en compte de ce triple point de vue débouche sur un concept élargi et enrichi du bien-être au travail. Pourtant, nous pensons qu’il faut aller plus loin encore, pour s’assurer de la réussite de toute stratégie de bien-être au travail.

Au-delà des seuls registres physique et mental, cinq autres dimensions du bien-être au travail doivent être prises en compte. Selon le Dr Bill Hettler (cofondateur, National Wellness Institute, États-Unis), le bien-être englobe six aspects : émotionnel, professionnel, physique, social, intellectuel et spirituel. Auxquels, nous ajouterons l’environnement.

Résumons : il est indispensable d’être au clair sur le concept de bien-être au travail, si l’on veut, notamment en tant que responsable formation, agir positivement dessus. Ce concept est d’une grande richesse, compte tenu des parties prenantes qui sont impliquées dans sa traduction pratique en entreprise ; compte tenu aussi des sept dimensions qui viennent d’être évoquées.

Creuser ce sujet, construire avec vous des bonnes réponses : c’est l’objectif du webinaire interactif et collaboratif (l’audience y aura sa part, qui est grande !) programmé le 6 juillet à 11 h par Féfaur et GoodHabitz : déterminer la marge de manœuvre et les rôles respectifs de chacun, entrer dans les 7 dimensions du bien-être… Casting : Sarah Coindevel (GoodHabitz) et Michel Diaz (Féfaur) vous donneront (peut-être…) leurs propres recettes du bien-être !

Pour s’inscrire gratuitement : Les 7 dimensions du bien-être : coresponsabilité de l’entreprise, des employés et des managers.