Dans la crise, ce sont les organisations apprenantes qui s’en sortent le mieux… Inclusives, collaboratives, agiles, « digitalisées », elles partagent, selon Andrea Bertone (Chief Revenue Officer, OpenClassrooms) et Michel Diaz (Directeur associé, Féfaur), la même vision d’une formation qui ne doit laisser aucun collaborateur au bord du chemin. Tout le monde gagne au développement des compétences : les employés, l’entreprise… et le service formation dont le rôle stratégique est pleinement reconnu.
La crise met les personnes et les organisations à rude épreuve. Chacun aborde la situation avec ses forces et ses faiblesses. Si tous en souffrent, certains s’en tirent nettement mieux que les autres. On le constate notamment à la vitesse à laquelle ils réagissent, à la pertinence de leur réponse, à leur créativité dans la crise, car il s’agit d’improviser des solutions dans un environnement soudain inédit.
Affaire d’état d’esprit, affaire de compétences (on peut se demander si l’état d’esprit n’est pas une compétence à part entière). Les compétences, on y revient toujours : elles sont la condition du succès, en période normale, et plus encore quand survient la crise. Depuis le temps qu’on en entend cette antienne, on passe aux travaux pratiques (démonstration par la crise) ! Car on ne pourra pas échapper à l’actualisation (reskilling) ou l’évolution (upskilling) massives des compétences pour résister à ce double choc : la transformation digitale de l’économie (vague de fond qui sans cesse s’amplifie pour toucher aujourd’hui toutes les activités) à quoi s’ajoute la pandémie et ses dégâts sur l’emploi (85 millions d’emplois sont concernés d'ici 2025, si l’on en croit les récentes études du World Economic Forum).
Ce contexte étant durable, et les crises appelées à se succéder dans l’ère VUCA (volatilité, incertitude, complexité, ambiguïté), il est vivement conseillé de s'adapter au plus vite ! Pourquoi ne pas s'inspirer des organisations apprenantes, mieux armées pour affronter ces turbulences, pour des raisons que Féfaur et OpenClassrooms exposeront, avec quelques conseils à la clé, dans leur conférence en ligne du 17 juin à 11 h. En particulier, toutes les définitions qu’on peut donner d'une organisation apprenante convergent vers ce constat qu'elles sont plus inclusives (aucun employé ne doit être laissé au bord du chemin), plus collaboratives, qu’elles prennent le parti de l’action avec la volonté de résoudre rapidement les problèmes pratiques qui se posent dans le flux du travail. Surtout, les organisations apprenantes partagent et savent faire partager la conviction que leur salut x développement réside dans une capacité d’apprentissage de tous les instants. On ne s’étonnera pas que leurs dispositifs de formation finissent pas se ressembler, pour le meilleur.
Pourquoi les organisations apprenantes réussissent-elles mieux ? Qu’est-ce qui les différencie ? Quels sont les effets de leur politique d’inclusion et de collaboration sur le business et le développement du capital humain ? Quelle place accordent-elles à l’up-skilling de leur personnel, quel rôle y joue la formation ? Quelles sont les caractéristiques communes de leur stratégie de formation ? Leurs secrets pour engager l’ensemble des employés dans le développement continu de leurs compétences ?
Réponse en ligne le 17 juin 2021 à 11 h : « Pourquoi et comment les organisations apprenantes traversent plus facilement la crise ».
Casting : Andrea Bertone (Chief Revenue Officer, OpenClassrooms), Michel Diaz (Directeur associé, Féfaur).
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