Si la classe virtuelle est une modalité désormais indispensable à la formation, l’apprivoiser ne suffit plus, il s’agit bel et bien de la dompter pour en tirer le meilleur profit.
Avec le confinement, le mode « virtuel » s’est largement imposé dans notre quotidien : à l’heure de l’apéro entre amis, comme au plan professionnel avec la banalisation du télétravail, ou la généralisation de la « classe virtuelle » devenue une réalité quotidienne pour un grand nombre d’entre nous, facilitée par les investissements des géants de la Tech (Zoom, Meet, Teams, Skype…) qui proposent à présent des technologies fiables et faciles d’accès.
Malheureusement l’utilisation massive du virtuel, qui pouvait apparaître comme temporaire, s’installe comme la crise sanitaire dans la durée. Chez ISTF, nous pensons qu’il faut toutefois en tirer parti, car nous sommes convaincus de longue date que la pluri-modalité et la mixité formative sont de réels atouts pédagogiques pour les apprenants. Si la classe virtuelle est une modalité désormais indispensable à la formation, l’apprivoiser ne suffit plus, il s’agit bel et bien de la dompter pour en tirer le meilleur profit.
Apprivoiser la classe virtuelle
Le digital learning reste bien trop souvent cantonné à présenter en classe virtuelle ce qu’on avait l’habitude d’animer en présentiel.
Cette approche « iso » n’est pas à dénigrer, parce qu’elle a permis à des millions d’apprenants de poursuivre leur formation chez eux, les formateurs ayant su faire preuve d’agilité et d’efficience dans l’exceptionnelle rapidité de mise en œuvre de cette adaptation. On peut leur tirer notre chapeau !
Cependant, ce court-termisme révèle vite ses limites pédagogiques. Il est indispensable que les formateurs maîtrisent quelques bonnes pratiques qui leur permettront de créer, dans un dispositif de classe virtuelle, les conditions favorables au bon apprentissage des participants. C’est ce que sont venus chercher les quelque 900 formateurs ayant récemment suivi notre cursus court « animateur de classe virtuelle ».
Dompter la classe virtuelle
Si l’acquisition des bonnes pratiques d’animation d’une classe virtuelle est utile, celles-ci ne suffisent pas : les formateurs nous ont remonté de nouvelles attentes auxquelles nous n’avons pas tardé à répondre, car nous partageons en effet cette volonté de les aider à dépasser les frontières pédagogiques en tirant tout le potentiel des technologies de la formation.
Ces milliers d’heures de formation dispensées en classe virtuelle ont conduit nos ingénieurs pédagogiques à imaginer un niveau « avancé » pour compléter la première brique de notre cursus. Ce perfectionnement - « animateur de classe virtuelle - niveau 2 » d’une durée de 7 heures a été conçu comme une « formation simulation » où le stagiaire va vivre une véritable expérience d'entraînement, un peu comme un pilote d’avion se forme à l'aide d'un simulateur de vol.
L’intérêt ? Lui offrir un véritable espace de « crash test » sécurisé pour expérimenter une utilisation avancée de la classe virtuelle, en recourant à des techniques d’animation comparables à celles du présentiel, mais néanmoins adaptées au distanciel.
Un format novateur dont les retours sont très positifs : « Formation très intéressante par sa dimension pratico-pratique » pour Paul ; « J’ai adoré l’approche crash test » commente Lolita, qui ajoute plaisamment : « À quand un niveau 3 ? » !
Un conseil en guise de conclusion
Un conseil pour les formateurs, mais en ont-ils besoin ? Ne vous contentez pas de vos acquis. En matière de formation digitale, si la maîtrise de la technologie est un préalable, acquérir de bonnes pratiques pédagogiques demeure la clé du succès de votre prochaine animation en classe virtuelle. C’est par leur mise en œuvre que vous pourrez tirer le meilleur profit des solutions qui s’offrent à vous… Soyez curieux, innovez !
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