De nouveau 5 articles à lire, qui figurent parmi les 10 articles d'e-learning Letter les plus lus au 1er semestre (après la reprise du Top 5, hors publi reportages, la semaine passée)… E-learning Letter étant disponible sur smartphone, lecture possible ATAW (anytime anywhere) !
On commence par “Sens et esthétique : deux moteurs de la formation à l’ère digitale” signé, comme l’article en 5ème position, par Jean-Roch Houllier (SAFRAN), dont les contributions sont toujours lues avec beaucoup d’intérêt. Les deux - sens et esthétique - ne vont pas l’un sans l’autre. L’esthétique seule pourrait attirer l’attention, sans être en mesure de la soutenir longtemps. Faire sens, oui, mais tout en faisant beau pour renforcer encore l’engagement, sinon le sentiment d’accomplissement.
“Se former aux parfums avec le digital learning, c’est possible…” Un titre bien fait pour attirer le regard, car il semble a priori que le domaine des parfums doive échapper à la formation à distance. La preuve du contraire par “My Givenchy”, dispositif d’incitation, de formation et d’accompagnement qui transforme les conseillères beauté en ambassadrices de la marque, sans exclure pour autant le présentiel qui continue de jouer un rôle clé dans la création de cette communauté d’apprenants.
La crise sanitaire s’est glissée dans le top 10 des articles les plus lus, à travers le témoignage de “6 Directions Learning & Development, et leur priorité face à la crise”. Un grand merci à Céline Cussac (NATIXIS), Claire Delouis (CLARINS), Paul-Henry Fallourd (SCHNEIDER ELECTRIC), Sophie Maladri (KPMG), Laurent Reich (L’ORÉAL) et Xavier Voilquin (MEDTRONIC) pour leur disponibilité et leurs lueurs sur le cap à tenir dans ce moment particulier. Cet article a constitué le premier volet d’une série qui s’est poursuivie au printemps.
Geneviève Smal nous a donné une jolie contribution intéressante sur le plaisir de se former… et sur les limites de celui-ci ! “Formations, séminaires : combinons les plaisirs pour apprendre mieux. Mais pas à n’importe quel prix !” Elle note que personne n’a jamais appris à nager derrière son écran… Good point, car on peut en effet noyer sa journée dans la contemplation immobile des écrans qui nous cernent de toute part. Pour elle, le formateur a toute sa place dans les nouveaux dispositifs mixtes, à condition qu’il ne se contente pas de dérouler des Powerpoint !
“Digitaliser l’évaluation de la formation, c’est maintenant” : c’est la thèse soutenue par 5 acteurs de l’offre qui comptent (ExperQuiz, Formetris, Enovation, Xperteam, Syfadis). La digitalisation ne concerne pas seulement les contenus de formation ; elle prend toujours plus d’importance dans les contenus et les processus d’évaluation, tout simplement parce qu’il n’y a plus de formation, présentielle ou mixte, qui ne s’appuie massivement sur l’évaluation continue de ses résultats et impacts. De fait on voit mal comment, faute d’évaluation (avant, pendant, après), la formation pourrait servir les compétences, leur mise en application en situation de travail, et finalement la performance individuelle et collective des salariés.
Bonne lecture,
Michel Diaz
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