Le Collaborative Learning : must-have ou gadget ? 

Nicolas Hernandez : Il ne faut pas confondre social et collaboratif. Le social, c’est Facebook ou Linkedin : on partage des états d’âme, on discute, on fait passer de l’information. Le collaboratif, c’est Google Apps, Slack ou encore Wikipedia : on travaille ensemble, pour être plus productif, mais aussi plus motivé. 

Dans le domaine de la formation digitale, il y a effectivement une confusion dans le discours ambiant, y compris chez les professionnels… La preuve que tout le monde n’a pas encore compris ce qu’est le collaboratif !

En réalité, le social dans la formation n’apporte je crois pas grand chose, c’est un gadget, car il n’a pas d’objectif. Si on ne fournit pas un processus collaboratif, mais simplement un forum de discussion, il n’y aura pas ou très peu de bénéfices. Le collaboratif en revanche s’impose, car il permet de résoudre des problèmes concrets de la formation digitale, comme les faibles taux de complétion. 

Comment le collaboratif permet-il d’améliorer ces taux d’engagement ?

Nicolas Hernandez : En s’appuyant sur l’intelligence collective, le collaboratif permet par exemple de détecter les activités obsolètes dans les modules de formation, ce qui est crucial, car la présence de contenus obsolètes est la principale raison pour laquelle les apprenants émettent un jugement négatif sur la qualité du catalogue de formation. L’expérience qui consiste à lancer une formation, pour aussitôt se rendre compte qu’elle se réfère à quelque chose qui n’a plus lieu d’être, ou parfois même quelque chose de dangereux par exemple dans le domaine de la sécurité des personnes, est catastrophique. Elle dégrade énormément la confiance du business dans le catalogue de formation.

Si c’est un défi pour le responsable formation de savoir ce qu’il faut mettre à jour, c’est est un autre d’effectuer ces mises à jour ! Le collaborative learning que 360Learning a inventé permet de résoudre tout cela, et une quarantaine d’autres problèmes encore, qui ont des points communs que voici : ils ne sont solubles que dans le collaboratif ; si on ne les résout pas, la formation digitale échoue lamentablement ; ils sont sources de travail, de stress, et de perte de temps pour les responsables formations… Enfin : seul 360Learning permet aujourd’hui de les résoudre ! 

Justement qu’est-ce qui caractérise la plateforme 360Learning ?

Nicolas Hernandez : 360Learning continuera d’innover longtemps au service des responsables formation en leur permettant de tirer tous les bénéfices de la collaboration dans le champ du learning. C’est notre ADN, et beaucoup reste à faire dans ce domaine où nous sommes les seuls à opérer. 

Par ailleurs 360Learning s’intègre avec les LMS leaders du marché, dans une symbiose qui permet aux clients de bénéficier d’une couverture fonctionnelle totale, sans qu’il leur faille renoncer à des déploiements qui ont nécessité beaucoup d’investissements, ou à travailler sur l’outil de pointe qu’est 360 Learning. En clair : tout le monde est content grâce à ces intégrations !

Où en est 360Learning, en France et à l’international ?

Nicolas Hernandez : 360Learning est désormais un leader français présent à l’international, chez les entreprises globales qui lui font confiance, comme dans son implantation actuelle ou en cours. Notre bureau de New York, en particulier, nous a permis de répliquer notre succès européen en dépassant le million de dollars de revenus et en s’approchant de la cinquantaine de clients de toute taille, dont 6000 utilisateurs chez AirCanada et 3000 commerciaux chez GateHouse Media.

Propos recueillis par Michel Diaz