Et si vous profitiez de la réforme de la formation dans votre entreprise pour repenser vos dispositifs… Pour Jérôme Bruet, VP de Talentsoft, et Michel Diaz, Directeur associé de Féfaur, l’opportunité est réelle d’avancer vers une organisation apprenante supportée par le digital learning… Prochaine étape : le webinar du 27 septembre.
Le webinar que Jérôme Bruet et Michel Diaz animeront le 27 septembre partira des points clés de la réforme de la formation telle qu’elle a été voulu par les entreprises, les partenaires sociaux et les pouvoirs publics. Le digital learning, qui a en partie inspiré la réforme dans ses tenants et aboutissants, sera le bras armé de sa mise en application.
Pour ne prendre que l’exemple de la monétisation du CPF, dont les avantages ont largement été pointés par les commentateurs, on pourra aussi y voir une tentative d’éduquer les entreprises et plus encore les salariés à la nouvelle logique d’investissement vs. l’idée encore répandue que la formation est une “gratuité" issue de la redistribution de l’impôt (taxe). La formation a un coût, ce que sa monétisation traduit mieux que l’unité de compte - la journée - précédemment utilisée dans le CPF. De fait les systèmes de formation bâtis sur cette bientôt ancienne unité ont quelques soucis à se faire, qu’il s’agisse des catalogues de cours inter-entreprises ou des systèmes d’information utilisés par les acteurs de la formation (les OPCAs notamment devenus des “opérateurs de compétences”). Logique d’investissement, abandon de la journée de formation comme cadre général des activités de conception et d'animation : le e-learning, puis le digital learning sont passés par là. Aucune raison pour qu’ils s’arrêtent en si bon chemin !
On pourrait trouver bien d’autres exemples de l’empreinte du digital learning sur la réforme, notamment ce qui vient d’être esquissé : la redéfinition de l’action de formation. L’importance croissante donnée à l’objectif professionnel que l’apprenant vise en se formant est à même de susciter un surcroît de créativité pédagogique. Les modalités de formation devront en effet servir étroitement l'employabilité individuelle, largement fondée sur les aptitudes, les comportements, les habiletés… Tout cela qui s’exprime particulièrement en situation de travail. Rapprochement du travail et du learning, resserrement dans un flux toujours plus cohérent ? C’est une des promesses du e-learning depuis toujours, et de ses évolutions : “apprendre tout le temps partout” en saisissant toutes les occasions (apprendre à apprendre) données par le “faire au travail” (learning by doing), les échanges et les rencontres (missions transverses, learning expeditions, projets)… sans oublier les formations structurées comme moment où l’on prend du recul et où le sens général se dessine.
Dès lors, une posture pour les services formation : utiliser les échos existant entre la réforme et le e-learning… parce que les deux - réforme et digitalisation de la formation - peuvent se faire la courte échelle ! (the sky is the limit).
Prochaine étape, pour s'inscrire : le webinar Féfaur-TALENTSOFT du 27 septembre
JLB
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