Le MOOC fait fureur dans les grandes entreprises. Pourtant, il est aujourd’hui remis en cause. On dit même qu’il est mort, faute d’engagement. Ne l’enterrons pas si vite et repensons le rôle du MOOC dans le monde du travail. Pour aller plus loin découvrez notre livre blanc MOOC & COOC.
Naissance du MOOC, entre enthousiasme et doutes
En 2011, Sebastian Thrun popularise le concept du MOOC en proposant en ligne son cours sur l’intelligence artificielle à Stanford. Son objectif ? Réenchanter le rêve américain en permettant au public de développer des compétences et des connaissances qui les aideront à saisir de nouvelles opportunités.
Dès le lancement le succès est immédiat : plus de 160 000 inscrits, une visibilité mondiale (le New York Times décrète que 2012 sera l’année du MOOC) et l’ambition de changer la face du monde de l’éducation à jamais.
Si c’est une réussite planétaire, ce MOOC cache un sombre secret, moins de 10% de ses participants l’ont suivi jusqu’à la fin. En filigrane, c’est l’elearning lui-même qui est mis en cause. Il suscite énormément d’enthousiasme et doit transformer l’apprentissage. Pourtant, qu’il soit à destination des particuliers ou dans les entreprises, ce dernier n’engage que très peu les apprenants.
La vraie modernité : les interactions humaines
Le numérique a beau être un outil incroyablement puissant, il reste un outil récent que l’on ne comprend pas encore tout à fait. Heureusement, nous apprenons vite ! Si en 2012 il n’était pas encore clair que le MOOC ne cadrait pas avec les nouveaux usages du web, cela paraît aujourd’hui évident. En effet, ce dernier a un problème majeur : il n’est pas interactif.
Aujourd’hui, on le sait, si l’on veut réussir avec les outils numériques, il faut être capable de créer de l’engagement ! Vous avez beau mobiliser les technologies les plus pointues où développer les contenus les plus intéressants, sans usage l’impact en sera inexistant.
Or l’usage ne se décrète pas, il faut donner envie aux apprenants d’utiliser une plateforme de formation. Une excellente façon de le faire est de développer des mécanismes d'interactions humaines au coeur de l’outil. En effet, l’homme est avant tout un animal social et ces dernières ont un impact direct sur le centre de la récompense du cerveau. Elles nous poussent à nous connecter, à partager et enrichissent les contenus que nous consommons. En bref, elles créent de l’engagement.
C’est pour cela que les cours hébergés sur la plateforme 360Learning, qui est structurée autour des interactions humaines entre apprenants et créateurs contenus, atteignent régulièrement des taux d’engagement de 90% contre 20% en moyenne pour des solutions plus traditionnelles.
Le MOOC est la cerise sur le gâteau
Ce qui a fait le succès du MOOC, et sans doute aussi son échec relatif, c’est que l’on en a fait à lui tout seul le futur de l’apprentissage. Or le MOOC consiste le plus souvent en un parcours de plusieurs semaines sur un sujet précis. Il est un outil parfait pour approfondir ses connaissances mais ne doit pas remplacer l’offre de formation digitale dans une entreprise. En effet, il n’a pas vocation à assurer des formations spécifiques à un métier ou une pratique. Trop rigide dans sa forme on lui préférera des formats plus courts et plus fréquents d'utilisation qui sont nettement plus efficaces dans l’acquisition de savoir.
En outre, le MOOC d’entreprise que l’on appelle souvent COOC (Corporate Open Online Course) dans les entreprises, représente un investissement financier très conséquent qui n’est pas à la portée de toutes les organisations. Ces dernières auront tendance à prioriser les formations construites par des experts-métiers en interne, notamment parce qu'elles seront moins chères à produire et beaucoup mieux adaptées à leurs problématiques business !
Ainsi, miser uniquement que sur ce mode d’apprentissage ne permet pas de construire une offre de formation complète. L'option MOOC (ou COOC) doit plutôt compléter une offre existante, comme une cerise sur le gâteau.
Un MOOC étant (par nature) souvent long et parfois pointu, il impose a priori un engagement fort. Il implique donc une politique de formation fondée sur une offre cohérente aux collaborateurs (onboardings, formation métiers, développement des carrières), autour d’un usage fort.
Le MOOC n’est donc pas mort, mais ce n’est pas non plus le futur de l’apprentissage. En effet, il apparaît de plus en plus clairement que la formation numérique ne peut s’affranchir de la question de l’engagement si elle veut être une alternative crédible à la formation présentielle. Il appartient alors à chaque formateur de susciter et de développer cet engouement pour l’apprentissage dans son entreprise. Première étape : essayez gratuitement la Learning Engagement Platform 360Learning.
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