Chaque jour, des innovations de rupture bouleversent de nouveaux marchés et les entreprises doivent s’adapter, anticiper. Entre celles qui échouent et les championnes de demain, quelle sera la différence ? Leur bonne gestion des compétences !
Les bouleversements liés à la "quatrième révolution industrielle" sont immenses. S’il est impossible de prévoir ce qui arrivera dans les prochaines années, on peut en revanche affirmer que les changements seront (et sont déjà) profonds. Par conséquent, la principale qualité que devront avoir les entreprises est leur capacité à s'adapter et à évoluer. Nous sommes ainsi entrés dans l’économie des compétences : l’apprentissage continu, la formation et l’acquisition de nouveaux savoirs sont devenus essentiels pour le succès des entreprises comme pour celui de leurs collaborateurs. Comment créer une culture d’entreprise apprenante, adaptée aux défis d’aujourd’hui ? Il nous faut mettre les points sur 3 "i" : imagination, intelligence et innovation.
De l’imagination, pour développer une culture de la curiosité. Un chiffre suffit pour prendre la mesure du défi : 93 % des dirigeants estiment qu’ils ont besoin de changer leur stratégie pour attirer et retenir les meilleurs talents, selon PwC. Le développement des talents se conçoit donc comme un enjeu stratégique et non comme un sujet règlementaire. Et pour lutter contre l’obsolescence rapide des compétences, qui n’épargne aucun métier, rien ne vaut la curiosité : c’est elle qui pousse à toujours vouloir apprendre et avancer. Au cœur de l’innovation, la curiosité et la partage du savoir doivent devenir de véritables piliers de la culture d’entreprise. Selon une étude IDC/Cornerstone, les organisations qui encouragent les pratiques collaboratives affichent de meilleurs taux de croissance : il faut donc désormais favoriser un développement des compétences ascendant, à l'initiative des collaborateurs.
De l’intelligence, pour bien utiliser les données. Au centre du dispositif se trouve le collaborateur. En tant qu’apprenant et responsable de l’exécution de la stratégie, il doit être écouté pour comprendre ses besoins de formation. Or, l’étude IDC/Cornerstone a montré que managers et RH ne discutaient en moyenne qu’une fois tous les deux mois du développement des compétences des collaborateurs ! Face à ce constat, plusieurs actions s’imposent. D’abord, instaurer des pratiques de mentoring pour accélérer le partage des savoirs. Ensuite, adapter la culture d’entreprise au contexte actuel : RH, IT et directions métiers doivent travailler de concert pour favoriser l'échange des connaissances. Enfin, il est important d’utiliser et de collecter les bonnes données, pour concilier personnalisation de la formation (court terme) et approche stratégique globale (long terme). L’expérience apprenant est aujourd’hui essentielle, et il est possible d’offrir des recommandations personnalisées, notamment grâce aux nouvelles fonctionnalités d’intelligence artificielle. Il faut également anticiper l’évolution des métiers, grâce à une logique globale s’appuyant en premier lieu sur la collecte raisonnée des données liées aux collaborateurs.
De l’innovation, pour passer de la théorie à la pratique. Pour offrir à tous les collaborateurs un environnement digital où le talent devient une pièce maîtresse dans la diffusion des savoirs, les services RH doivent imaginer de nouvelles ingénieries pédagogiques, avec des contenus engageants et enrichissants tels que vidéos, tutoriels, MOOCs, etc. Aujourd’hui, seules les plateformes avancées de formation et de partage des connaissances répondent aux défis de l’économie des compétences, en mettant à disposition les outils pour se former, sur le terrain comme en déplacement. Grâce à ces plateformes de gestion de la formation et du capital humain, la formation professionnelle devient aussi simple et enthousiasmante qu’une expérience sur Netflix !
Créer une culture de l’innovation et de l’engagement exige donc de repenser sa stratégie de formation, en créant un environnement favorable à l’apprentissage, dans lequel les nouvelles idées sont récompensées. Instaurée dans un climat de confiance, cette culture de la curiosité doit s’appuyer d’une part sur une vraie vision de l’entreprise, avec une volonté clairement affichée, et d’autre part sur des plateformes qui donnent aux collaborateurs les moyens d’accéder à du contenu attractif et d’échanger leurs connaissances. C’est à cette seule condition que les entreprises pourront rester performantes dans la nouvelle économie des compétences.
|