Comment maximiser l’impact business de la formation ? Découvrez quelques bonnes pratiques tirées du Livre Blanc Cornerstone-Féfaur "Formation à impact business maximum".
La formation peut enfin mesurer son impact
Les modèles théoriques ne manquaient pas, en particulier celui (bien connu) de Kirkpatrick, dont le niveau 4 vise justement à estimer l'impact de la formation sur la performance, à partir de l'application des savoirs acquis en formation. Avec les plateformes LMS et talent unifiées, les services formation-RH peuvent généraliser la mise en œuvre de ces modèles d'évaluation… en attendant de passer à la prochaine étape des "Learning Analytics", soit l’analyse des données de la formation, éventuellement croisées avec celles des SI métiers, pour améliorer en continu la réponse formation. La question de l’impact de la formation sera ainsi tranchée, avec un niveau d’objectivité et de précision qu’on n’avait pas imaginé.
L’expert n’est plus introuvable
Les plateformes Digital Learning, les applicatifs métiers, les réseaux sociaux d’entreprise… toutes ces applications "appropriées" par les experts leur donnent une nouvelle visibilité : ils peuvent publier leurs compétences / certifications, répondre aux questions, donner tout témoignage de leur expertise. Ces plateformes auront au moins permis de révéler que l’expertise n’est pas si rare qu’on voulait bien le croire ! Pas besoin aujourd’hui d’être publié dans une revue prestigieuse ou d’avoir une chaire à l’université pour faire connaître son expertise. Au passage les entreprises prennent conscience qu’elles sont assises sur un trésor jusque-là inexploité d’expertises internes ou partenariales.
Les salariés-apprenants collaborent
Avec le Web et le mobile, l’entreprise devient de plus en plus “sociale” ; les collaborations transversales tendent à se multiplier ; les salariés vont chercher chez leurs pairs les informations et conseils dont ils ont besoin au quotidien. Affaire de plateforme là aussi : si ces pratiques n'ont pas attendu le numérique pour se manifester, la connectivité digitale les porte à un niveau jamais atteint.
Les savoir-faire sont faciles à capturer
Malgré leur démocratisation les outils auteurs e-learning restent compliqués à utiliser, en particulier si on n’en ont pas un usage assez fréquent pour maintenir son niveau de compétences. Les nouveaux outils - notamment le smartphone et ses fonctionnalités de capture d’image / son / vidéo - ouvrent la perspective d’une capture massive des savoirs par les experts de terrain. L’iPhone fête ses 11 ans cette année : on est frappé de la vitesse à laquelle cette révolution s'est installée. Secondés par des apps de montage, ces nouveaux utilitaires de capture permettent de retravailler / scénariser la connaissance brute. Le mobile learning, qui démocratise les apprentissages, se double de "mobile designing", qui démocratise la conception et la production de ressources pédagogiques.
Chacun peut évaluer ses compétences et les rendre visibles
La preuve de la compétence n’est plus le diplôme : il ne suffit pas d’être sorti avec le parchemin d’une grande école pour “faire carrière”, tant il est vrai que rien n’est plus volatil qu’une compétence dans le monde du travail en cours de digitalisation. Preuve nouvelle de la compétence ou micro-compétence actualisée : ces badges dont la collection constituera pour chacun la cartographie visible de ses compétences.
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