Pour Xavier Sillon, Président fondateur de Vodeclic, l'incompétence bureautique et les coûts énormes qu'elle engendre ne sont pas une fatalité. Mais l'accélération digitale oblige : il est urgent de s'y atteler !
Quel est le coût, pour les entreprises, de l'incompétence bureautique de leurs collaborateurs ?
Xavier Sillon : Le coût de l’incompétence bureautique a été évalué par différents analystes depuis une dizaine d’années. Aux États-Unis, selon le cabinet McKinsey, pour une entreprise de 1000 salariés, cela représente une perte annuelle de 10 millions de dollars ! Selon une étude de l’Université de Twente, le coût collaborateur de l’ignorance informatique est de 980 € par an et par employé. A ce coût, il faut bien sûr associer une perte de productivité des salariés, estimée à 44 minutes par jour et par employé. La perte de productivité globale qui peut être attribuée à l'insuffisance de compétences en informatique pour l'utilisation de diverses applications représente en moyenne plus de 14 minutes de temps productif par jour et par employé (Étude Twente).
Ces défauts de compétences sont-ils dus à l'insuffisance de l'investissement formation ?
Xavier Sillon : Je dirais partiellement oui, car il y a encore 10 ans, les entreprises ont cru qu’il n’y avait plus de besoin en formation bureautique. Les salariés utilisaient 20 fonctions de base sur les 5 logiciels les plus représentatifs du marché, ce qui impliquait de justifier d’une centaine de compétences. Aujourd’hui, ils ont à disposition plus de 50 fonctions de base sur plus de 50 logiciels, Apps, web services et autres devices, soit 2 500 compétences de base à maîtriser ! Mais l’incompétence informatique, pourtant prévisible, est revenue en force à cause de l’avènement du Cloud et de son nouveau paradigme : évolution ultra rapide des technologies, multitude de logiciels, profonde mutation des usages… Et les entreprises, de même que les organismes classiques de formation, n’ont pas su prendre ce virage et s’inscrire dans ce nouvel univers mouvant à temps. Selon Deloitte, les salariés restent compétents sur une technologie seulement 2,5 années. Parallèlement le nombre de logiciels, d’apps et de services Internet explose. La formation bureautique doit donc s’adapter. Si placer le numérique au cœur de l’apprentissage n’est plus une option, le digital learning doit également s’ajuster aux nouvelles attentes des apprenants connectés en étant accessible en juste-à-temps, flexible (quand je veux, où je veux, ce que je veux), facile d’accès (sur mon PC, ma tablette, mon smartphone)…. et proposer des modules courts !
Quels sont les apports de la solution Vodeclic pour aider l’entreprise et ses collaborateurs à avoir en permanence le meilleur niveau de compétences technologiques ?
Xavier Sillon : Selon Forrester, la mise en place d’Office 365 dans une entreprise devrait apporter des gains de productivité importants, en moyenne 30 à 45 minutes par jour et par utilisateur. Dans ce type de contexte, Vodeclic apporte un réel support à la préservation du niveau de compétences des salariés, grâce au format de micro learning que nous proposons. En nous appuyant sur une démarche de performance pédagogique, nous proposons des modules vidéo courts de 5 minutes qui collent aux réalités professionnelles quotidiennes et qui vont à l’essentiel pour les personnes qui veulent apprendre sans mobiliser trop de temps. Nous répondons ainsi aux contraintes des apprenants surchargés qui ont peu de temps à consacrer à leur formation. Ce format court permet de travailler et d’apprendre en même temps, en exploitant au mieux la capacité de concentration de l'apprenant. Celui-ci s’accordera facilement 5 minutes dans son planning de travail, pas une heure !
J’ajouterais pour terminer que nos formations collent aux nouveautés qui sont lancées sur le marché, et même parfois les précèdent ! Avec 12 producteurs de contenus, 7 langues, 8 studios de production, 1 200 modules créés chaque mois, Vodeclic garantit à ses clients de bénéficier en permanence d’un catalogue à la fois le plus riche du marché et up to date.
Propos recueillis par Michel Diaz
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