Quelle meilleure façon, pour accroître la qualité de la formation, que de procéder par petits progrès, mais en grand nombre et mis en œuvre très rapidement… On se retourne, quelques mois après, tout surpris du chemin accompli… Encore faut-il disposer des outils et de la souplesse nécessaire !
Le concept d’amélioration continue ou “Kaizen” en Japonais, est un style de gestion rendu populaire dans les années 1980 pour améliorer la performance rapidement et sans gros investissement, ni moyen particulier. Il s’agit d’effectuer des petits changements très régulièrement, en fonction des objectifs fixés, et de mesurer l’efficacité de ces derniers pour pouvoir s’adapter aux mieux aux attentes des clients. L’amélioration continue appliquée à la formation permet ainsi d’optimiser les modules et parcours de formation continuellement pour atteindre les objectifs : que ce soit sur le temps passé sur les formations, ou les taux d’engagement.
Avec un outil-auteur simple d’utilisation, on peut tout à fait changer en quelques clics, les formulations des questions, ou les fiches explicatives si celles-ci ont par exemple posé problème. Typiquement, si 80% des apprenants se trompent sur une question d’évaluation spécifique, il est très probable que la question soit mal formulée, ou que le cours ne soit pas clair sur ce sujet. Les formateurs peuvent alors en quelques clics rectifier cela, et de jour en jour, en suivant les données utilisateurs via leur tableau de bord, améliorer de façon agile la formation proposée.
360Learning accompagne justement les formateurs dans cette démarche en les notifiant lorsque certaines activités témoignent d’un faible engagement ou qu’elles ont générés beaucoup de questions de la part des apprenants. En ce sens, les données utilisateurs jouent un rôle clé pour pouvoir comprendre les forces et faiblesses des parcours d’apprentissage. Chaque formateur peut contribuer à améliorer les parcours sur la base des indicateurs chiffrés remontés par la plateforme, et ainsi devenir acteur de la réussite du projet. Il peut également constater immédiatement les bénéfices de ces changements : avec un outil-auteur web et agile on peut modifier les formations en temps réel.
En effet, pourquoi attendre une réunion avec l’ensemble des formateurs ou un “Comité de Pilotage” pour améliorer les parcours de formation, alors que l’on peut optimiser en continu ses parcours et s’assurer ainsi que les objectifs seront atteints ? C’est là que le concept du “Kaizen” prend tout son sens : une révolution douce et progressive plutôt que de grandes ruptures. Et c’est d’autant plus pertinent dans le domaine du savoir, où il est toujours difficile d’anticiper les besoins spécifiques des apprenants. La méthode du “test and learn”, permet de résoudre ces frictions en adaptant en continu le contenu proposé. C’est la clé du nouveau métier de digital learning manager.
Au-delà, implémenter en interne ce genre d’usage basé sur des cycles d’amélioration continue est un vecteur certain de transformation digitale. On le sait, le raccourcissement des cycles business et la disruption généralisée des marchés nécessitent de développer de l’agilité à tous les niveaux de l’organisation - et ce, de manière transverse, c’est-à-dire en impliquant les collaborateurs au quotidien. De fait, le pilotage vertical du changement montre clairement ses limites.
Lorsque les formateurs maîtrisent les pratiques d’amélioration continue en les expérimentant au quotidien et en comprenant leurs bénéfices, ils deviennent alors la colonne vertébrale de la transformation digitale.
Morgane Mallejac qui acompagne certains de nos clients dans leurs transitions numériques explique ainsi dans le Livre Blanc sur la Culture Digitale : “L’agilité, au sein d’une organisation, résulte de la transition d’un modèle de management de la performance statique à un modèle basé sur de l’amélioration continue et sur le développement des compétences des salariés.” Surprenant, le slogan politique “Le changement c’est maintenant” n’a jamais été autant d’actualité.
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