Brandon Hall et Training Industry viennent de récompenser, chacun de leur côté, les innovations et parts de marché de e-doceo. Sur le podium, la brique LCMS de l'éditeur : l'occasion pour Jérôme Bruet, son dirigeant, de rappeler la place prépondérante du LCMS dans le succès de toute stratégie Digital Learning.
LCMS (Learning Content Management System), cela fait penser à CMS (Content Management System)… Un LCMS, ce serait un CMS dans le champ du "learning" ?
Jérôme Bruet : Un peu cela mais pas seulement. Un LCMS, c'est un système pour créer et gérer de la matière pédagogique pour la formation mixte. On y trouve des fonctionnalités de création de contenus digitaux pouvant intégrer tout type de média (vidéo, son, texte, etc.) ainsi que des exercices et de l’interactivité. Mais un vrai LCMS ne se limite pas à la création de contenu : il permet aussi de supporter les activités d'ingénierie pédagogique, portant sur les contenus des classes virtuelles ou du présentiel ; bref : tous les grains pédagogiques qui nourrissent potentiellement un parcours blended learning. C'est aussi un espace qui centralise le stockage des contenus pour qu’ils puissent facilement être recherchés, identifiés et réutilisés à tout moment, pour n’importe quel besoin de formation. Enfin, le LCMS permet d’informatiser la démarche de projet et les processus internes collaboratifs du service formation attachés à l'élaboration des contenus. Un outil, on l'aura compris, destiné au service formation et plus généralement à tous ceux qui contribuent à l’élaboration des contenus d'apprentissage.
Impossible de confondre LMS et LCMS…
Jérôme Bruet : On entend parfois qu'un LCMS est un LMS qui intègre des fonctions d’édition de contenu. Il n’en est rien ! Il s’agit d’un outil à part entière, d'une application centrée sur l’équipe formation alors que le LMS est une application web centrée sur la communauté d’apprentissage.
Différent aussi d'un outil auteur e-learning ou Rapid Learning « traditionnel » ?
Jérôme Bruet : Les outils auteurs ont été créés pour aider les formateurs à créer leurs contenus e-learning en interne sans qu'ils aient besoin d'avoir des compétences informatiques. Ces outils auteurs restent centrés sur le e-learning… qui n'est qu’une partie de la digitalisation des contenus de formation ! Les LCMS adressent quant à eux la digitalisation de l’ensemble des modalités pédagogiques.
Tous ces outils cohabitent facilement ?
Jérôme Bruet : LCMS et LMS doivent impérativement coexister au sein d’une même organisation. Ils forment un couple indispensable au développement d’une stratégie de digital learning. Quant à la cohabitation d’un LCMS et d’un outil auteur, elle est techniquement et fonctionnellement possible. Certains clients de notre LCMS utilisent des outils auteurs du marché en complément, le LCMS apportant la dimension structurante et l’outil auteur jouant son rôle dans la création de ressources multimédias. Mais cette pratique tend à se réduire car, trop élitistes en termes d'accessibilité, les outils auteurs ne répondent plus à la forte demande de création de contenus digitaux. Désormais il ne suffit plus d'un 1 ou 2 spécialistes au service formation, car les entreprises veulent massifier la création de leurs contenus digitaux : un objectif qui ne peut être atteint qu'en utilisant un LCMS, une plateforme simple d’usage permettant de dépasser les freins à la mise en œuvre et d'élargir le nombre de producteurs potentiels. Cette démarche peut aller jusqu’au développement de l’UGC (User Generated Content), par exemple à l'aide de Skillcatch, notre application intégrée au LCMS. Autre levier : l’industrialisation de la création de contenus que permet le LCMS, notamment à travers la modélisation d'un projet, de l’ingénierie pédagogique et de la médiatisation. Les résultats en sont rapides et spectaculaires !
Pour résumer la valeur créée par un LCMS en entreprise ?
Jérôme Bruet : Atteindre les promesses du digital learning : réactivité, agilité, efficacité pédagogique et engagement ! Si on voulait faire l’analogie avec une voiture : le LMS serait la carrosserie, les tableaux de bord, le confort et l’impression générale… et le LCMS le moteur, la mécanique, et tous les équipements de sécurité ! Vous en comprenez l'importance !
C'est le sens à donner à Brandon Hall Award que le LCMS e-doceo vient d’obtenir ?
Jérôme Bruet : C’est une très belle récompense décernée par un cabinet Américain qui a une réelle expertise sur notre secteur d’activité. Cette année, nous avons aussi présenté notre nouvel éditeur de génération de contenus pour lequel l’expérience utilisateur a été plus que jamais au cœur des développements. Le jury a particulièrement apprécié cette simplicité d’usage qui peut se faire depuis son ordinateur ou son smartphone.
Enfin nous venons d'apprendre - c'est un scoop ! - que Training Industry, un autre cabinet d'analyse américain bien connu, nous avait intégré, pour les mêmes raisons, dans son Top 20 des meilleurs outils auteurs.
La satisfaction de nos clients reste notre premier moteur, la croissance très forte de notre société démontre la qualité de notre travail… Les récompenses données par les analystes sont la cerise sur le gâteau !
Propos recueillis par Michel Diaz
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