Qu’il s’agisse d’e-learning ou de blended Learning, les entreprises se sont ruées vers l’or pour n’y trouver, trop souvent encore, que quelques pépites. Les responsables formation le constatent : les apprenants délaissent le e-learning largement inspiré d'une démarche pédagogique traditionnelle… Comme si l’on avait mis des tuyaux tout neufs (digital) sans changer le reste… Quelques clefs pour apprendre autrement, tirées du livre « Funny Learning, Former avec les neurosciences » (Dunod)
7 milliards de cerveaux différents.
Chaque cerveau est unique et apprend à sa manière. L’adaptative Learning permet certes à chacun d’ajuster les contenus de son parcours en fonction de son niveau, mais le cerveau a besoin de bien plus ! Une recherche menée sur la plateforme Know-futures a permis de décrypter la multiplicité des chemins empruntés par les apprenants pour acquérir les savoirs et savoir-faire sur 26 compétences comportementales. Il en résulte que 73% des apprenants ont testé les jeux, parfois même sans lire les consignes, visionné les vidéos en délaissant les fiches savoir ! Car contrairement aux fonctionnement de l’école, selon le style d’apprenant, il n’est pas nécessaire de comprendre pour se lancer. Essayer, jouer, agir, itérer, observer, partager, analyser, comprendre… Autant de chemins à proposer pour respecter à minima 4 modes d’apprenance, de manière aussi ouverte que si nous surfions sur internet !
Le cerveau est une machine à rechercher le plaisir et fuir l’ennui.
De nombreux articles ont parfaitement évoqué ce point sans que les choses ne changent vraiment car « la formation c’est du sérieux »… On le sait pourtant, une phase d’apprentissage réussie libère de la dopamine (circuit de la récompense) et favorise notre capacité à augmenter nos efforts. Dans le Social Learning, quelques ressorts du plaisir sont parfois activés par le partage, le jeu, le gain des trophées ou une progression valorisée mais trop souvent plombés par les postures comportementales des RH et managers contraires aux nouvelles attentes des apprenants : obligations (et non plaisir), contrôle (et non autonomie).
Le « cerveau est social ».
Il fonctionne en WI-FI et a besoin d’interactions humaines multiples. Il est capable de décrypter 850 000 signes et micro-signes. Quel plaisir et au final quelle efficience peut-il y avoir face à un avatar qui exprime ses émotions par 6 positions différentes ?
Mais à défaut de réussir à captiver, pressentant le décrochage de notre appprenant après 3 mn fatidiques, on cherche à raccourcir sa souffrance grâce au Rapid Learning… Pourtant certaines entreprises ont osé abandonner les postures sachantes pour laisser place au vidéo Learning, tourné souvent par leurs collaborateurs. En activant l’humour, la dérision, les drawings décalés, dans des vidéos agiles et imparfaites, elles satisfont tous les publics. Car pour rappel, le « draw my life » de Norman (6 mn) a été visionné 20 millions de fois…
Les émotions, démultiplient nos capacités cognitives, renforcent la mémorisation et rendent l’apprentissage addictif. Pourquoi donc conserver un système d’apprentissage factuel, froid et rigide, puisque nous savons désormais qu’il n’y a pas d’apprentissage sans émotion ? Et puisque 90% de l’activité de notre cerveau se fait à notre insu, il y a matière aussi à lever les freins et susciter le désir avant de chercher à avancer…
Pour que les nombreux outils proposés par les « Edtech » ne soient pas seulement une grande kermesse de l’innovation, il y a lieu d’inventer la « Formation libérée ». Comme s’applique l’Empowerment au management, le formateur n’est plus seul détenteur du savoir. Il devient alors un activateur d’engagement, désormais en charge de mettre en place un écosystème apprenant infiniment plus large. Car rappelons-le, la formation (en salle et à distance) ne représente que 30% des occasions d'apprentissage au cours d’une vie !
C’est ce que vous propose le Funny Learning en vous invitant à faire votre diagnostic : plus d’infos sur le blog : funny-learning.com.
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