Derrière le MOOC « Massive Open Online Course » apparu en France il y a quelques années déjà, se cache 3 notions clés. La notion d’ouverture (souvent plus adaptée au monde universitaire que professionnel), le modèle économique inversé (on paye la certification et non l’inscription à une formation) et la massification. Bien que notre dernière étude montre que seulement 2% des entreprises interrogées ont mis en place un MOOC d’entreprise, le phénomène MOOC a révélé au marché de la formation l’intérêt essentiel qu’est la « massification des contenus » : un élément en or pour réussir votre transformation digitale.
Parez-vous de la massification au moment opportun
A elle seule, la massification de vos contenus de formation ne suffira pas à créer une culture du digital learning. En revanche, dans un processus d’acculturation des apprenants réussi, l’étape de massification est un réel accélérateur. On peut considérer que la nécessité d’enrichir massivement votre plateforme de formation avec du contenu intervient en 3ème étape de la politique de digital learning. Les étapes 1 et 2 étant la création d’un usage sporadique, puis la création d’un usage à fréquence régulière en mode « push ». La massification sera le moyen de passer du mode « push » (où l’on invite l’apprenant à venir se former) au mode « pull » (l’apprenant vient alors dans l’espace de formation de sa propre initiative). Il sera impossible de réussir cette 3ème phase sans avoir une base de contenus digitaux très riche. Mais comment obtenir cette base ?
Massification, de quoi se compose cette pépite ?
Les pistes de massification sont nombreuses mais on peut les regrouper en 3 catégories :
La première catégorie est l’industrialisation de la création de contenus digitaux. Afin d’intéresser chacun de vos collaborateurs, il vous faudra proposer des contenus en lien direct avec leurs métiers. La création de contenus sur-mesure est le plus sûr moyen d’y arriver et le LCMS est l’outil adéquat pour industrialiser la production de ressources. L’édition 100% en ligne figure parmi les innovations qui vont vous faire gagner du temps : au sein d’un espace web, vous concevez, enrichissez puis publiez votre contenu de formation en quelques minutes.
La seconde voie que vous devez explorer pourrait s’appeler « votre bibliothèque de connaissances ». Il s’agit de proposer un ensemble de contenus qui peuvent aider vos équipes dans leurs métiers. Il s’agira bien sûr des contenus e-learning produits en interne (tel qu’évoqué précédemment), mais également de l’acquisition de contenus sur étagère et de la curation de contenus, sans oublier tous les documents qui peuvent être utiles au plus grand nombre : vidéos, pdf, PowerPoint... et dont l’origine se trouve chez vous ou dans votre écosystème (partenaires, fournisseurs, clients). Bref, tous les éléments, peu importe la modalité, qui vont composer votre base de connaissances et qui ont pour objet de donner une information ou une formation à vos collaborateurs.
On nommera le 3ème « user generated content ». Il s’appuie sur les dernières évolutions sociétales et plus particulièrement sur l’ « ubérisation » de la formation. L’apprenant n’est plus seulement apprenant mais il est également un sachant. Par le biais d’outils nouvelle génération comme SkillCatch (à tester sur www.skillcatch.fr), vous bénéficiez d’une application extrêmement simple qui permet à chacun de capturer un talent. En démultipliant les sachants, et plus particulièrement les producteurs de microlearning, vous bénéficiez de la solution la plus performante de massification.
Maintenant que vous avez la bonne recette pour massifier vos contenus, dites-vous que le contenu est un pilier de votre stratégie digitale mais en aucun cas la finalité de celle-ci. Sans interaction communautaire autour de ces ressources, vous n’aurez pas atteint la puissance maximale de votre stratégie digitale.
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