L'opposition entre présentiel et distanciel n'a plus aucun sens ! Depuis quelques années MOOCs, SPOCs et COOCs se professionnalisent et montent en gamme. Ils s'intègrent de plus en plus dans les dispositifs de formation des grandes entreprises... Bref, le Blended learning va enfin s'imposer ! Pour le bien de tous. Le Blended learning n’a rien de neuf ! Cela fait des années que l’on parle de ce dispositif de formation mélangeant présentiel et distanciel. Mais disons-le, le blended learning se résume trop souvent à ouvrir un module e-learning deux semaines avant un séminaire ou une formation, réduisant son impact et sa traçabilité !
Depuis trois ans, Learn Assembly aide les grands groupes à opérer leur transformation digitale et managériale. Nous nous inspirons de la culture start-up pour transformer les pratiques de formation et les rendre plus agiles. Nous démystifions le digital, démocratisons l’entrepreneuriat pour que chaque collaborateur devienne un citoyen et un professionnel véritablement numérique.
La transformation des organisations, voire leur survie, ne passe pas uniquement par la multiplication d’outils digitaux ! Ces entreprises doivent faire évoluer leur culture et leurs modes de management. Comme le souligne la récente lettre ouverte adressée aux États membres par les vingt-six “Digital Champions” européens, la formation au numérique est une question d’éducation, un enjeu sociétal qui dépasse les formations métiers. Passionné par les MOOCs, Gilles Babinet participe d’ailleurs à la structuration de nos offres pédagogiques sur les enjeux digitaux.
Nous accompagnons la transformation digitale d’entreprises comme AXA, pour qui nous avons produit le parcours Do You Speak Digital, lauréat du e-cac 40, la BNPP, la MAIF, ou le Boston Consulting Group. Au total, nous avons déjà formé près de 20 000 personnes ! Nous avons testé et lancé des dispositifs variés : séminaires de dirigeants, reverse mentoring, formations présentielles, MOOCs d’entreprise, SPOCs, vidéos sur étagère. Notre approche est pragmatique : rien de sert d’imposer telle ou telle modalité pédagogique ! Au contraire, nous les mélangeons en fonction des cultures d’entreprise et des niveaux de maturité.
De ces expériences pédagogiques est née une conviction : l’opposition entre présentiel et distanciel n’a aucun sens sur le plan pédagogique. Et sur un plan opérationnel, elle complexifie la tâche des responsables formation qui jonglent souvent entre différents formats et donc entre les différents prestataires. Notre conviction est que le blended learning va s’imposer ! Car pour répondre aux besoins massifs de formation il apparaît comme un dispositif de formation à la fois flexible et industriel. Nous avons d'ailleurs, à travers un livre blanc, listé les bonnes pratiques permettant d'intégrer des MOOCs, SPOCs et COOCs dans une stratégie de blended learning.
Créer des parcours de formation communs tout en personnalisant les modes de distribution est un objectif auquel sont confrontés tous les responsables formation. Il est illusoire de proposer le même parcours à un membre du COMEX, à un responsable de magasin, ou un junior “digital native” ! Les MOOCs d’entreprise que nous diffusons aux 8 400 salariés, dirigeants et administrateurs de la MAIF sont un formidable levier d’acculturation mais ils prennent encore plus de sens grâce à un ancrage au niveau métier (marketing, juridique, Ressources humaines, etc.). Le rapid learning s’il est très efficace, relève souvent de l’acculturation plus que de la formation. C’est la raison pour laquelle nous accompagnons en présentiel l’université d’entreprise de la MAIF. Via des formations en pédagogie inversée, nos formateurs aident le groupe à transposer les concepts abordés durant le MOOC d’entreprise en projets concrets sur le digital learning.
Les sessions de formation en présentiel restent donc essentielles. C’est en échangeant avec les autres membres de l’organisation, en partageant des moments conviviaux, en approfondissant et en mettant en pratique que l’apprenant prend goût à l’apprentissage. Ce n’est pas le présentiel qu’il faut remettre en cause : c’est son mode d’animation, le niveau des formateurs ou l’approche sur étagère.
Si, à nos yeux, le blended learning va se développer, c’est qu’il peut réinventer la formation continue. Au-delà des arguments financiers, de la flexibilité, de la massification qu’il permet, le blended learning change avant tout le rapport à l’apprentissage. Il oblige à ré-interroger l’expérience apprenant, son parcours, son rythme d’apprentissage avant, pendant et après la formation… Il invite à remettre l’apprenant au coeur de la formation en le rendant acteur de son apprentissage et en lui accordant l’autonomie indispensable à la formation des adultes.
Si nous devons tous nous former tout au long de la vie, les formations devront être capables de s’adapter à notre rythme, à nos contraintes, à notre niveau de connaissances et à nos contextes personnels et professionnels. La promesse du blended learning c’est d’adresser des formations efficaces à des milliers de personnes, tout en s’adaptant aux besoins de chacun ! Une promesse qui devrait permettre au blended learning de s’imposer comme un dispositif incontournable de la formation en générale, et de la formation continue en particulier.
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