Beaucoup des problématiques habituelles de la formation sont contenues dans la formation linguistique.
S'inspirer des pratiques d'individualisation de la formation linguistique
L’individualisation, d’abord : on ne peut imaginer une formation professionnelle à l’anglais, par exemple, qui ne soit étroitement adaptée à chaque apprenant. Cela ne va pas de soi… Adaptée au niveau d’anglais de chacun, certes, ce qui suppose des outils de pré positionnement, que la formation linguistique a très tôt partagés : quel domaine du savoir possède aujourd’hui autant de référentiels de compétences ? Adaptée au métier, aussi, car les entreprises financent au fond le gain de performance qu’elles peuvent obtenir de ces formations : la performance d’un négociateur international dans le trading de matières premières diffère de celle d’un cadre dirigeant qui va tenir une conférence téléphonique avec des analystes financiers. Il faut par ailleurs prendre en compte les a priori pas toujours positifs que les cours de langue suivis à l’école ont pu laisser. Réussir l'individualisation de ces apprentissages, cela suppose d’en passer par une stratégie de formation mûrement réfléchie et soigneusement exécutée, largement fondée sur le digital learning, qui pourra inspirer tous les domaines de la formation professionnelle.
S'inspirer des pratiques d'optimisation de la formation linguistique
Autre problématique : l’individualisation ne doit pas se faire au détriment des coûts de formation. Là aussi, le digital learning va se révéler indispensable : c’est lui qui permet à l’apprenant de consacrer juste le temps qu’il faut, en fonction de ses besoins, sur des contenus pédagogiques digitaux dont la richesse permet de répondre à toutes les réponses et centres d’intérêt. Pour Johan Michel, Directeur général de Speexx, le digital learning permet de faire coup double : individualisation de la formation, donc plus grande efficacité, et optimisation des coûts ! L’humain ne disparaît pas pour autant, au contraire : l’engagement de l’apprenant ne peut durablement être obtenu de la seule pratique de ressources digitales qui auraient été recommandées par un algorithme : l’accompagnement est essentiel. En amont, pour conseiller le salarié dans son parcours de formation, et tout au long de ce parcours, pour entretenir la motivation et mener les régulations nécessaires en fonction des résultats. Ce qui se dessine là, c’est un blended learning 100% distanciel, car le coaching peut se faire à distance à travers les outils synchrones ou asynchrones du portail de formation, ou par téléphone. Coaching, contenus pédagogiques digitaux, évaluation continue des résultats, le tout intégré et mis en cohérence par un learning portal… On est proche des nouvelles voies du blended learning tel qu’il émerge dans les entreprises.
Vers la formation collaborative
Dernière remarque - mais le webinar Féfaur-Speexx du 12 avril permettra aux responsables formation de se convaincre de l’intérêt d’observer de près les dispositifs ingénieriés par la formation linguistique à distance - : le collaboratif est au cœur de ces dispositifs, car compétences et performance linguistiques n’ont de sens qu’à travers la communication ! Cette formation collaborative prend ici des formes diverses - classes virtuelle, conférences en ligne, exercices collectifs animés par un coach linguistique, etc. - qui pourraient inspirer les entreprises en quête de social learning.
Pour en savoir plus, Johan Michel, Speexx, et Michel Diaz, Féfaur, le 12 avril à 11h : S'inspirer des réussites du Digital Learning Langues
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